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Décote boursière … ou managériale

Les deux enfants terribles du CAC 40 que sont Vivendi Universal et France Telecom créent toujours, malgré de piètres performances boursières, un consensus de recommandation à…

Les deux enfants terribles du CAC 40 que sont Vivendi Universal et France Telecom créent toujours, malgré de piètres performances boursières, un consensus de recommandation à l’achat chez les spécialistes. On objectera que ces derniers ayant depuis des années recommandé ces valeurs, ils ne peuvent aujourd’hui se dédire. L’analyse est un peu courte. Beaucoup se sont trompés en sous-estimant la politique d’acquisitions tous azimuts et le manque de visibilité des deux entreprises. S’ils persévèrent aujourd’hui dans leurs choix, c’est pour une tout autre raison : la capitalisation boursière de ces deux entreprises est inférieure à leur valeur comptable. Vivendi et France Telecom cotent en dessous de leurs capitaux propres par action. Une situation rare, sauf si le marché anticipe une faillite. Mais tel n’est pas le cas ! Vivendi a un tour de table solide et France Telecom bénéficie d’un actionnaire de référence, l’État. La décote actuelle nest donc pas rationnelle. Sauf à expliquer que le marché applique à ces titres une décote plus subjective, liée à la personnalité et aux qualités de leurs PDG respectifs.* rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*