Ce matin, en vous levant, vous l’ignoriez peut-être encore, mais le 27 mai prochain sera un jour magique, une date céleste. Il pleuvra de l’amour, le ciel sera illuminé d’« arcs-en-ciel doubles », des poneys volants enduits de miel chanteront du Jean-Jacques Goldman dans le ciel à l’unisson, pour célébrer la sortie française du jeu vidéo le plus attendu de l’année, Derrick : meurtre dans un parterre de fleurs.
L’éditeur Tradewest Games a en effet officialisé, ce lundi, la distribution dans la langue de Molière des premières aventures vidéoludiques de l’enquêteur ouest-allemand le plus mort de la Terre. Le jeu, initialement attendu en avril (voir notre article de mars), avait fini par disparaître des plannings avant, enfin, de ressusciter, parce que – Gottferdom ! -, ça serait quand même injuste que nos voisins allemands en profitent et nous non.
« Particulièrement fier » de cette annonce, Tradewest Games promet « un scénario original et palpitant avec des dialogues à couper le souffle », et exhorte, avec un humour plein d’à propos, « Ames sensibles s’abstenir ! Jamais de telles scènes n’avaient fait l’objet d’un jeu vidéo auparavant ».
L’inspecteur en chef Stephan Derrick et son coéquipier Harry Klein doivent en effet enquêter sur la mort mystérieuse d’Alois Huber, un avocat retrouvé étranglé dans son jardin. Seuls témoins apparents de la scène : les nains de jardin. A charge du joueur de mener l’enquête, dans un point n’ click à l’ancienne.
Derrick : meutre dans un parterre de fleurs sera commercialisé sur PC au prix de 19,99 €. Un joli rayon de soleil dans un monde cruel et sans merci. Le plus dur, cependant, sera de tenir encore deux semaines.
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