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Dark Age of Camelot

Voici le premier jeu de rôle en ligne massivement multijoueur à être intégralement traduit en français. La prise en main sera facile. Progresser, plus difficile.

Le roi Arthur est mort. Et le royaume qu’il avait unifié de la pointe de son épée, Excalibur, a volé en éclats. Désormais, trois peuples, anciens alliés, s’affrontent pour conquérir le pays. Dans ce jeu de rôle où l’on joue avec des dizaines de personnes, via Internet, votre première tache consiste à choisir votre camp. D’un côté, Albion, de l’autre, les royaumes d’Hibernia et de Midgard. Ces deux derniers sont peuplés d’humains et de créatures légendaires, telles que des Elfes, des Firbolgs, des Nains.Ensuite, vous devrez sélectionner la classe de votre avatar. Guerrier, clerc, éclaireur, sorcier… vous avez le choix. Grâce à sa traduction en français, la prise en main de ce jeu est facile. L’immersion dans l’univers est rapide, même si vous n’avez pas l’habitude de ce type de jeu. Comme dans Everquest, de Verant Interactive, vous n’avez rien à craindre des joueurs appartenant à la même région que vous. Seuls les monstres qui pullulent dans les plaines, montagnes et forêts alentours représentent un danger potentiel.Certains sont agressifs, d’autres ne ripostent que s’ils sont agressés. Pour vous éviter de vous en prendre à un ennemi trop puissant, Dark Age of Camelot, comme Anarchy Online, de Focus, indique par une barre qui change de couleur sa force. Si elle est verte, vous n’en ferez qu’une bouchée, si elle est pourpre, fuyez à toutes jambes ! A moins que vous ayez rejoint une guilde et décidé que l’union faisait la force. Comme dans tous les jeux de ce genre, on a intérêt à conclure des alliances pour traquer les ennemis les plus dangereux, ceux qui rapportent le plus de richesse et d’expérience.La nouveauté de Dark Age of Camelot réside dans les combats entre peuples rivaux. Quand vous serez assez fort, vous partirez à l’assaut des forteresses ennemies pour vous emparer de reliques et autres objets magiques qui vous donneront des pouvoirs. Ces campagnes exigent un grand sens de l’organisation : il vous faudra par exemple emporter avec vous le bois nécessaire à la construction des machines de siège. Les combats se déroulent toujours dans les mêmes zones, les zones frontalières, et n’opposent que des joueurs aguerris. On y gagne des points de compétence. Les morts y sont fréquentes, mais heureusement, provisoires. Après une poignée de secondes, le joueur éliminé réapparaît dans sa ville d’origine, prêt à vivre de nouvelles aventures.

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Philippe Fontaine