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CS Toulouse dans la tourmente des 35 heures

En grève depuis le 29 novembre, la grande majorité des cadres informaticiens de CS Toulouse (anciennement Compagnie des Signaux) réclame l’ouverture de “vrais pourparlers sur les 35 heures”.

En grève depuis le 29 novembre, la grande majorité des cadres informaticiens de CS Toulouse (anciennement Compagnie des Signaux) réclame l’ouverture de “vrais pourparlers sur les 35 heures”.

Au c?”ur du débat, les intentions de la direction et le calendrier des négociations. Les dates proposées s’échelonnent jusqu’à la fin de l’année, mais les salariés souhaiteraient une négociation continue à partir du 7 décembre prochain.


Par ailleurs, les grévistes -dont beaucoup ne sont pas syndiqués- demandent qu’un éventuel accord soit approuvé par référendum, et par l’ensemble du personnel concerné (indépendamment des parties signataires). Une solution que réfutent aujourd’hui les responsables de l’entreprise.


A la direction, on rappelle que le dialogue sur les 35 heures est ouvert à l’échelle du groupe CS (3000 salariés), et l’on se dit déterminé “à établir un authentique climat de négociation”.

En fait, les tractations achoppent sur la question du forfait jour pour les cadres, sans référence à un maximum horaire.


En attendant de parvenir à un accord, les cadres grévistes pourront toujours cherher appui auprès de Pierre Cohen. Interrogé par nos soins, le député PS de la circonscription estime en effet que dans l’informatique, “certains cadres sont les nouveaux OS des temps modernes. Ils travaillent au-delà du raisonnable, sont tenus à une obligation de résultat, mais nont au final que très peu de responsabilités sur leur projet”.

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La rédaction