Coop Atlantique, qui gère plusieurs enseignes de la grande distribution, échange son grand système Unisys sous OS 2200 au profit d’un ES 7000, de la même marque, sous Windows 2000 Datacenter. “Nous renouvelons nos mainframes tous les six ans, explique François Fleury, directeur du développement chez Coop Atlantique. Nous voulions sortir des systèmes propriétaires et aller vers un standard. Linux, c’est bon pour les universitaires. Et il y a trop de versions d’Unix, j’aurais été obligé de choisir un constructeur.”
Un serveur pour une centaine de postes clients
n point de vue qui a amené François Fleury à faire confiance à Unisys, son partenaire depuis dix-huit ans. “Nous avons commencé à nous intéresser au sujet il y a dix-huit mois. A l’époque, nous nous dirigions vers un serveur ClearPath. Jusqu’à l’annonce de l’ES 7000 “, précise-t-il. La configuration monodomaine choisie comporte douze processeurs, 8 Go de mémoire et 200 Go de disques. Le serveur sera sollicité par un peu plus d’une centaine de postes clients en simultané. Arrivé dans les locaux de Coop Atlantique il y a quelques semaines, il doit entrer en production au plus tard le 30 juin. “Nous assurons l’installation, la migration et la maintenance du système. Notre hotline commune avec Microsoft nous permet d’être très réactifs “, commente Thierry Seror, directeur de la division systèmes et technologies chez Unisys. Car, côté migration, l’objectif est clair : Coop Atlantique mise sur le tout-Microsoft. “Il nous reste encore un DEC Unix qui sert pour la paye. Mais comme la prochaine version du logiciel sera sous NT, ce sera l’occasion de s’en séparer “, argumente François Fleury. En ce qui concerne les bases de données, pas de problème non plus : elles sont toutes compatibles avec le nouvel environnement. Les applications seront, quant à elles, recompilées sous Windows. Unisys prend en charge l’ensemble de l’opération, ainsi que l’adaptation, plus délicate, de certains fichiers.Solution de facilité ou choix raisonné ? Le prix n’a certainement pas été l’argument déterminant. Si Unisys plaide pour “un ratio de un à deux par rapport à un mainframe classique “, certains ” systè- mes d’exploitation pour universitaires “, supportés par certains grands constructeurs, auraient pu faire la différence.
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