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Conseil : une profession peu incline à la publicité

Mal connus, les consultants restent souvent dans l’ombre. Pour communiquer, ils privilégient le contact direct avec les décideurs.

Incontestablement, les consultants sont les fournisseurs les moins bien connus des informaticiens. C’est bien normal puisque leurs prestations ne sont pas toujours comparables et que leur communication est réservée aux PDG ou DG. Dans ce secteur, c’est Altran, bien connu des boursiers et des spécialistes de la R&D en technologie, qui émerge. Ses deux cons?”urs, KPMG (Peat Marwick CSC) et Alten étant également bien identifiées, mais à un moindre degré. Derrière, il faut noter la bonne reconnaissance d’Accenture qui a réussi à gommer progressivement son ancien nom, Andersen Consulting, par une très importante campagne publicitaire dans la presse spécialisée et grand public.Les autres consultants affichent des taux de notoriété plutôt faibles, particulièrement auprès des employés. Seul Coframi fait mieux auprès de cette population. Dans la pratique, les consultants communiquent peu par voie d’annonces publicitaires dans les médias professionnels, et pas du tout auprès des supports grand public. D’autant que, mis à part Accenture (pour les raisons données précédemment), ces professionnels ne veulent pas toujours se mettre en avant, notamment pour des raisons de secret professionnel. Par ordre d’importance, Altran, PriceWaterhouseCoopers, Alten, et Mazard et Guérard investissent dans des campagnes publicitaires, mais au coup par coup. KPMG et Teuchos se plaçant bons derniers en termes d’annonces. En fait, pour se faire connaître, la plupart des acteurs de ce secteur d’activité misent sur le marketing direct : relations presse, publication d’études et d’analyses, rendez-vous avec les prospects, tables rondes de décideurs. Les résultats en termes de reconnaissance témoignent bien de cette approche.

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Hubert d'Erceville