Les quatre satellites d’Inmarsat poursuivent leur petit bonhomme de chemin. À l’origine, d’une audience confidentielle, ce réseau a su se forger une solide réputation. Il s’adressait, hier, à quelques très grandes entreprises, il est, aujourd’hui, utilisé par de nombreuses flottes de véhicules et d’avions.
Des canaux à 144 kbit/s
Inmarsat est ainsi devenu, en peu de temps, le symbole de la téléphonie tout terrain, réussissant là où Iridium a échoué, à partir de choix technologiques diamétralement opposés. Le premier avait installé quatre satellites sur l’orbite géostationnaire, quand le second avait opté pour soixante-six satellites en orbite basse. Iridium proposait des transmissions de données à 9 600 Bd ; Inmarsat, lui, offre des canaux à 144 kbit/s et un grand nombre de services, comme la radiolocalisation et la vidéo.Enfin, une politique tarifaire hésitante ainsi que des terminaux peu pratiques et onéreux ont eu raison d’Iridium. Sa faillite a-t-elle profité à Inmarsat ? Probablement pas, car Iridium n’a jamais vraiment réussi à se forger une clientèle. Globalstar, de son côté, s’appuie, lui aussi, sur des satellites en orbite basse, concept qui a, entre autres, causé la perte d’Iridium. Et, pendant ce temps, Inmarsat continue à engranger les contrats…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
