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Comment nous les avons testés

Le laboratoire applique des protocoles de tests rigoureux pour évaluer les produits. Puis la rédaction analyse les résultats qui lui sont transmis et les commente.

Réglage initial des écrans

Pour chaque modèle, deux séries de tests ont été réalisées. Les mesures ont d’abord été effectuées avec les réglages d’usine (remis à zéro via le menu de paramétrage). Afin d’évaluer les performances de l’écran avec ses meilleurs réglages, la deuxième série de tests a eu lieu après étalonnage des écrans à l’aide du logiciel Pulse Color Elite et d’une sonde colorimétrique Monaco Optix XR. Le logiciel crée un profil ICC qui corrige directement les défauts de l’écran depuis la carte graphique.

Qualité d’affichage

Pour mesurer le contraste, le laboratoire a eu recours au logiciel ColorFacts Test Pattern : un damier noir et blanc est généré à l’écran et le rapport de contraste est défini par l’écart de luminosité entre le blanc et le noir. La luminosité et la colorimétrie ont été évaluées avec une sonde colorimétrique Konica-Minolta CA210 associée au logiciel Milori Colorfacts 6.0, l’écran étant connecté au PC de tests en DVI (carte graphique ATI Radeon HD2400XT). Le respect et la stabilité des couleurs ont été évalués avec Colorfacts en émettant des écrans allant du noir au blanc en passant par dix nuances de gris.

Temps de réponse

Celui-ci correspond à l’addition de deux mesures : le temps de montée (passage d’un pixel noir au blanc) et de descente (passage d’un pixel blanc au noir). La plupart des valeurs annoncées dans les caractéristiques techniques des fabricants sont des temps de réponse de gris à gris, ce qui explique les écarts.

Angles de vision

Chaque écran, réglé avec une luminosité de 200 cd/2, est placé sur un plateau rotatif et affiche une image blanche. Une sonde est placée devant l’écran ; l’ingénieur fait pivoter le plateau et effectue un relevé tous les 5°. Un logiciel spécifique calcule ensuite les angles pour lesquels les résultats sortent des valeurs admises (une différence de température de 1000° Kelvin par rapport au point de luminosité maximale, ou une luminosité inférieure à 75 cd/m2).

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Vincent Moreau