Passer au contenu

Comment le ransomware Jigsaw joue avec les nerfs de ses victimes

Après avoir chiffré les fichiers de l’ordinateur, ce malware augmente chaque heure le montant de la rançon et supprime définitivement une partie des données. Heureusement, des chercheurs en sécurité ont d’ores et déjà cassé le chiffrement.

Ambiance film d’horreur garantie avec « Jigsaw », le petit dernier dans la famille grandissante des ransomware. Diffusé au travers des sites de téléchargements ou par des sites pornos, ce malware chiffre les fichiers puis informe la victime qu’elle doit payer l’équivalent de 150 dollars en bitcoin pour récupérer la clé de déchiffrement. Classique, me direz-vous. Là où la chose commence à devenir vicieux, c’est que le malware va progressivement augmenter la pression psychologique sur la victime. A chaque heure qui passe, il va augmenter le montant de la rançon et – comble du sadisme – effacer définitivement une partie des données: quelques fichiers le premier jour, des centaines de fichiers le deuxième jour, des milliers le troisième jour, etc.

TrendMicro

Au bout de 72 heures, tous les fichiers chiffrés seront effacés. Par ailleurs, la victime n’a pas le droit de redémarrer son ordinateur, sous peine de voir disparaître définitivement un millier de fichiers. Tous ces messages sont accompagnés de la poupée Billy, le héros terrifiant de la série de films d’horreur “Saw”. Heureusement, il y a happy end cette fois-ci. En effet, des chercheurs en sécurité ont d’ores et déjà trouvé une méthode de déchiffrement. Elle est disponible sur le site BleepingComputers.com.

Pour ne pas être victime des ransomwares, le meilleur moyen est de faire régulièrement une sauvegarde de ses données sur un support de stockage externe. Ce dernier ne doit pas être connecté en permanence à l’ordinateur, car il existe des ransomwares qui sont capables dans ce cas de chiffrer également le disque de sauvegarde.

Source:

TrendMicro

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Gilbert KALLENBORN