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Citrix adapte MetaFrame à Solaris

Après Windows, l’éditeur adapte son logiciel MetaFrame à Unix Il est à présent compatible avec les applications X11, Java et en mode texte

L’éditeur de MetaFrame, serveur de déport d’applications Windows, élargit son offre à Solaris, l’Unix de Sun. Le principe de fonctionnement de la version Windows est conservé : MetaFrame s’installe comme une simple application. Le serveur X Citrix prend en charge (comme Star Office de Sun, Netscape Navigator, Internet Explorer, Lotus Notes, etc. ) l’émulation des applications X11, Java ou en mode texte. Du serveur, le déport des affichages transite par la pile ICA et, après conversion à la volée, devient accessible à tout type de postes clients, PC, clients légers, etc. Selon l’éditeur, la bande passante consommée lors de l’utilisation de MetaFrame pour Solaris reste faible, de l’ordre de 6 kbit/s, contre cent fois plus pour du X11 natif. Pour justifier cette arrivée, tardive, dans le monde Unix, Pierre-Jean Charrier, directeur du marketing de Citrix pour L’Europe du Sud, argue de la faible base installée des serveurs Unix en entreprise : “Windows a toujours été une priorité pour nous. En développant notre architecture dans l’univers Unix, nous touchons à présent 80 % du marché des serveurs d’entreprises.” Le marché des FAH est aussi en ligne de mire : “Une entreprise qui distribue ses applications en interne peut être considérée comme un FAH, ironise Pierre-Jean Charrier. Mais notre objectif est de fournir une architecture de déploiement d’applications, quel que soit le type de connexion et de plates-formes.” La version française de MetaFrame pour Solaris devrait être disponible en juin, pour un prix de 4 900 dollars (5 020 ?). Des versions pour les autres Unix (HP UX, AI etc. ) devraient voir le jour dans le courant de l’année.En fin de contrat avec Microsoft, Citrix avait besoin de trouver d’autres débouchés. Le monde Unix lui ouvre les portes du très prometteur segment de la location d’applications. Les multiples partenariats conclus, dont un avec Prologue, le concurrent direct de l’éditeur, relèvent d’une politique à long terme qui peut se révéler pertinente.

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FABRICE FROSSARD