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Cisco fait la chasse aux ordinateurs épaves

Bientôt, les ordinateurs dont l’antivirus n’est pas à jour, ou qui ne disposent pas des derniers correctifs de sécurité, seront interdits de réseau ! C’est l’objectif de l’alliance formée par Cisco et trois
éditeurs d’antivirus.

L’initiative Cisco Network Admission Control est une première : elle associe le fabricant Cisco et les trois principaux éditeurs d’antivirus, Symantec, Network Associates et Trend Micro. L’alliance vise à développer un
protocole et un logiciel client qui permettront aux antivirus et à d’autres outils de sécurité de dialoguer avec les routeurs Cisco. Objectif : autoriser ou non un ordinateur à se connecter au réseau d’une entreprise selon qu’il est jugé
sûr ou pas. Une machine mal protégée contre les attaques virales ou dépourvue des derniers correctifs logiciels se verra interdite de séjour.Bien sûr, l’idée vise essentiellement les collaborateurs nomades, ceux qui se connectent au réseau de leur entreprise depuis leur ordinateur familial ou leur portable. Les récentes épidémies, dont celle du ver Blaster, ont montré que,
même si la périphérie du réseau est bien protégée, il suffit de quelques portables infectés pour y semer la pagaille.Avec le projet de Cisco, les routeurs du fabricant seront capables d’interroger les antivirus présents sur un ordinateur au moment où il tente de se connecter. Ces derniers lui feront savoir si la base de signatures virales est à jour
et si les derniers correctifs jugés essentiels ont été appliqués. Si ce n’est pas le cas, les routeurs pourront tout simplement lui refuser l’accès.

Une sécurité disponible mi-2004

Cette nouvelle technologie devrait faire son apparition dans les routeurs milieu de gamme de Cisco mi-2004. Elle s’étendra par la suite aux autres produits du fabricant, du commutateur aux points d’accès du réseau sans fil
en passant par les boîtiers de sécurité.Sur le poste client, elle sera mise en ?”uvre de deux manières : soit directement intégrée dans les antivirus (ce qu’annoncent Trend Micro, Symantec et Network Associates), soit à l’aide d’un logiciel autonome. Ce dernier pourra
alors être ouvert à d’autres outils de sécurité, à l’aide dune interface de programmation (API) qui sera diffusée par Cisco. Microsoft a récemment annoncé une fonction similaire pour Windows Server 2003, mais sans donner de détails quant à la
technologie utilisée.

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Jérôme Saiz