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Cinq heures pour ” craquer ” un mot de passe historique

Grâce aux internautes, un centre culturel norvégien a obtenu le mot de passe d’une importante base de données, dont le propriétaire était mort.

Que faire lorsque le créateur d’une base de données historique meurt sans avoir laissé le mot de passe pour y accéder ? Voilà le problème auquel était confronté l’Ivar Aasen Centre of Language and Culture, un centre d’études norvégien.En 2000, le centre avait fait l’acquisition d’une importante collection de 14 000 livres et magazines, ayant appartenu au professeur et chercheur Rediar Djupedal. Un catalogue électronique, recensant 11 000 titres, l’accompagnait.Malheureusement, cette base de données, écrite en dBase III et IV, était cryptée, et la personne qui l’avait créée était morte sans laisser son mot de passe.Le directeur du centre Ivar Aasen lance alors un appel aux internautes pour qu’ils essaient de ” craquer ” la protection.La base de données est mise à leur disposition sur le site Web, le 6 juin. Moins de cinq heures après, un développeur suédois trouve la solution et renvoie la base de données décryptée. L’histoire ne dit pas s’il a dû employer des outils de hacker pour y parvenir, ou simplement fait des essais fructueux.Le mot de passe était Ladepujd, linverse du nom du propriétaire de la collection, tout simplement.” Cette histoire est un exemple de la vraie force du Net “, conclut le directeur du centre culturel, dans un communiqué. Et il ajoute sans ironie : ” Elle lance également un débat : comment conserver sûrement et longtemps un mot de passe ? “.

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Karine Solovieff