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Cegetel lance son offre ADSL en région parisienne

L’opérateur s’appuie finalement sur Turbo DSL de France Télécom.

C’est avec un temps de retard sur les autres opérateurs alternatifs – Colt, Easynet ou 9 Télécom – que le numéro deux français des télécoms se lance dans l’ADSL, via la revente de Turbo DSL de France Télécom. “Nous avons attendu que France Télécom change son offre Turbo DSL, justifie Olivier Huart, directeur général des activités fixes de l’opérateur. Notre offre haut débit à base de liaisons louées était intéressante, mais surtout pour des débits symétriques. L’ADSL manquait.” L’opérateur a décidé d’essuyer les plâtres en Ile-de-France. L’offre est disponible dans la région depuis le 23 mars, sauf dans les départements 78 et 95 (prévus pour la mi-mai). Elle sera étendue à l’ensemble du territoire d’ici l’été. Cinq classes de débits sont ainsi proposées, de 128 Kbit/s à 1,6 Mbit/s, pour des forfaits allant de 2 490 francs ht à 9 400 francs ht. Ces tarifs comprennent, entre autres, la location du routeur et la gestion de boîtes aux lettres. L’opérateur vise les PME, mais aussi les grands comptes, notamment pour l’interconnexion de réseaux locaux. Il étudie la possibilité de proposer à terme du HDSL (High Bit Rate DSL) et du SDSL (Single Line DSL) à partir du socle de France Télécom.

Des services dégroupés dès le mois de juin

Cegetel n’en continue pas moins de fustiger le processus de dégroupage, qui lui permettrait de se passer de l’opérateur historique. Olivier Huart critique notamment les délais de mise en ?”uvre et les tarifs grand public de dégroupage de France Télécom, qui empêchent selon lui la constitution d’une offre résidentielle. Cegetel espère pouvoir installer ses premiers concentrateurs DSL – Cisco et ECI – et lancer ainsi des services dégroupés en Ile-de-France au mois de juin. “On ne peut pas aller plus vite “, se lamente Olivier Huart. Et d’en appeler au rôle de l’Autorité de régulation des télécommunications : “Le régulateur a tout pouvoir désormais. A lui de trancher “. Cegetel misera tout sur le dégroupage, et renonce donc à la boucle locale radio. Il indique qu’il n’achètera pas doffre en gros à un opérateur, jugeant cette option “trop compliquée “.

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Guillaume Deleurence