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Ce qu’ils pensent d’Ajax

Le sceptique : Laurent Bédé (BNP-Paribas)’ Il ne faut pas enterrer le client lourd. ‘ ‘ Le déploiement en client-serveur n’est plus un problème. Avec un…

Le sceptique : Laurent Bédé (BNP-Paribas)

‘ Il ne faut pas enterrer le client lourd. ‘



‘ Le déploiement en client-serveur n’est plus un problème. Avec un nombre fini d’utilisateurs, des outils comme Java Web Start assurent un déploiement transparent. Fiducia AG, par exemple, a déployé
automatiquement une application Java/Swing de 120 Mo sur plus de 100 000 postes. Derrière Ajax,il y a un bricolage incroyable. Même si les outils s’améliorent, les meilleures bibliothèques d’aujourd’hui atteignent
à peine le niveau de ce que faisait Visual Basic il y a dix ans. Quel intérêt y a-t-il à rester centré sur le navigateur ? C’est le nivellement par le bas. Le client du futur, le téléphone, a depuis longtemps opté pour un modèle avec
des
applets. ‘

Le pragmatique : Thierry Nivelet (Abaque)

‘ Un bon moyen de reprendre les applications existantes. ‘


‘ Au lieu de redévelopper l’application Windows en Ajax, nous la faisons tourner sur un serveur. Les écrans sont ensuite passés dans une moulinette pour ne reproduire que les modifications sur le client
Web. L’application Ajax ne se charge que de l’affichage et du renvoi des frappes clavier et des clics souris. Ils sont interprétés par notre serveur et renvoyés à l’application d’origine, qui retournera les changements
d’affichage vers le client. Cela fonctionne un peu comme Citrix. A la différence qu’il n’y a pas de flux échangés, juste des événements graphiques. Résultat : l’application d’origine est peu modifiée, et elle
fonctionne à distance. ‘

L’enthousiaste : Dominique Derrien (Oracle)

‘ Une technologie qui va dans le sens de l’histoire. ‘


‘ Le seul critère bloquant pour basculer des applications client-serveur en Ajax reste l’accès transparent au disque local. Pour le reste, Ajax n’apporte que des bénéfices : c’est le
client Web facile à déployer et à maintenir. Il n’y a pas de protocoles cachés ou bloqués par les pare-feu, il est rapide et flexible. Les critiques formulées sur Ajax sont valides, mais les choses s’améliorent tous les jours. Nous
verrons bien où l’on en sera dans cinq ans. Quant à ceux qui dénigrent Javascript, ils ont tort. Certes, il a besoin d’être manipulé par des développeurs expérimentés. Mais on pourrait bientôt imaginer un Javascript++, comme C++ avec
C. ‘

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Anicet Mbida