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Ce que la rédaction (n’)a (pas) aimé…

Si la durée de vie de la lampe et la présence d’une prise HDMI sont des critères importants, la luminosité et le niveau sonore sont également à considérer sérieusement.

Optoma Theme Scene H79

On aime… la mise au point via la télécommande


Longtemps considérée comme un point faible sur les projecteurs, la mise au point électrique via la télécommande retrouve tout son intérêt avec le Theme Scene H79. Jusqu’à présent, en effet, le manque de précision des commandes
électriques rendait difficile la mise au point. Il fallait sans cesse jouer dans les deux sens jusqu’à tomber sur le bon réglage. Sur le Theme Scene H79, tout cela fait partie du passé. Ici, les commandes sont douces et très progressives. Ultime
détail, une mire de précision apparaît en surimpression à l’écran lorsqu’on retouche la mise au point. Un régal !

On aime… le fonctionnement silencieux


Avec 35 dB en mode normal et 32 dB en mode économique, ce projecteur sait se faire oublier, même pendant les scènes silencieuses des films. Une caractéristique que l’on retrouve dans une moindre mesure sur le VPL-HS50 de
Sony.On aime… la durée de vie de la lampe


Jusqu’à 4 000 heures d’autonomie, c’est la durée de vie record de la lampe de ce projecteur. A raison de quatre films de deux heures par semaine, cela représente presque dix années de projection. Et même dans le cadre d’une
utilisation plus intensive, il s’écoulera un bon nombre d’années avant que l’on n’ait à se soucier du remplacement de la lampe.On aime… la très bonne qualité de l’image


Piquée, pêchue, précise…, les adjectifs élogieux ne manquent pas pour qualifier l’image projetée par le H79. Il faut dire qu’il utilise la dernière matrice DLP de Texas Instruments, la DarkChip 3. Par rapport aux générations
précédentes, cette dernière réduit l’espace entre les points de l’image et élimine le petit point noir qui trahit le point d’attache de chaque miroir de la matrice à son axe. Résultat, l’image est plus piquée, plus contrastée et plus
lumineuse.

On aime… la couleur neutre du boîtier


Ceux qui souhaitent fixer leur projecteur sur un plafond blanc apprécieront certainement que l’appareil soit de la même teinte : ainsi, il se verra moins. Et c’est tant mieux, car c’est l’un des projecteurs les plus gros de
notre comparatif.On n’aime pas… l’absence de prise HDMI


Pour un projecteur conçu pour le home cinéma comme le H79, il est étonnant de ne pas trouver de prise HDMI. C’est dommage, vu que cette prise constitue une sorte de Péritel numérique et qu’elle équipe de plus en plus de lecteurs de
DVD récents. La situation n’est cependant pas catastrophique, puisqu’il est possible de faire passer un signal vidéo HDMI par la prise DVI dont le H79 est équipé. Il faudra juste… acheter le câble adéquat.

Sanyo PLV-Z3

On aime… le faible niveau sonore


Ce projecteur est l’un des plus discrets de ce comparatif. Il fait à peine plus de bruit que le plus silencieux, le Theme Scene H79. Pas la peine de pousser le volume sonore pour couvrir le bruit du vidéoprojecteur pendant qu’on
regarde un film.On aime… la bonne colorimétrie


Que ce soit en mode standard ou en mode économique, le PLV-Z3 propose un large panel de couleurs, apte à reproduire fidèlement celles des films. En ce qui concerne la luminosité, elle pèche un peu, avec des valeurs presque deux
fois inférieures à celles des modèles les plus lumineux. Rien de catastrophique tout de même, surtout dans une pièce bien noire, avec un écran de moins de 2,20 mètres de base.On aime… le prix… officieux


Alors que le prix officiel du constructeur est de 2 290 euros, il n’est pas rare de trouver le PLV-Z3 à moins de 1 300 euros. Pour preuve, la moyenne des trois prix les moins chers que nous avons trouvés sur Inter net est
de 1 293 euros. A ce tarif, le Z3 est incontestablement une excellente affaire. Surveillez d’ailleurs son évolution, car l’arrivée imminente du Z4 (indisponible au moment de nos tests) pourrait encore faire baisser son prix.

Toshiba MT-700

On n’aime pas… la durée de vie de la lampe


1 500 heures en mode normal et 2 500 heures en mode économique, c’est un peu court comme durée de vie pour une lampe de vidéoprojecteur ; surtout quand on constate que la plupart des modèles concurrents sont équipés
de lampes dont la durée de vie est de 2 000 heures en utilisation standard et de 3 000 heures en économique.

BenQ PE7700

On n’aime pas… la détection aléatoire du HDMI


Notre laboratoire a rencontré un problème lors du branchement du lecteur de DVD au PE7700 via une prise HDMI : le signal n’a jamais été détecté. Après échange du projecteur, le problème a été résolu. Nous avons retrouvé ce
problème sur le Toshiba MT700 (un modèle étrangement ressemblant au BenQ PE7700) au moment de le soumettre à notre jury pour le test de qualité. Après moult manipulations, les choses sont rentrées dans l’ordre. Y aurait-il un petit bug de détection
du signal DVI/HDMI sur l’entrée numérique de certains modèles ? Apparemment…

InFocus ScreenPlay 7210

On aime… la forte luminosité


Pour compenser l’impossibilité de faire le noir complet dans une pièce, il est toujours possible de choisir un projecteur à forte luminosité. Cette solution, même si elle n’est pas idéale (les noirs restent gris), rehausse
artificiellement le contraste. Avec une luminosité mesurée presque deux fois supérieure à celle des autres projecteurs, InFocus fait très fort dans ce domaine. C’est aussi l’assurance de pouvoir projeter sur de très grands écrans (pouvant atteindre,
voire dépasser les 3 mètres de largeur) sans ternir exagérément l’image.On n’aime pas… la prise numérique optionnelle


En standard, le SP 7210 ne propose pas d’entrée numérique. Tout du moins pas de prise universelle. La seule prise numérique présente est une prise M1, sur laquelle il faut brancher un adaptateur pour pouvoir connecter une prise DVI
ou HDMI au projecteur. Cet adaptateur fait augmenter encore la dépense de quelques dizaines d’euros, pour un projecteur pourtant déjà… bien cher.

Epson EMP-TW600

On aime… l’adaptateur Péritel fourni


Tous les lecteurs de DVD ne sont pas encore équipés de sorties numériques (DVI ou HDMI), mais tous proposent une sortie Péritel. On apprécie donc qu’Epson fournisse avec son projecteur un câble adaptateur pour connecter le lecteur
de DVD au projecteur via la prise Péritel. Reste que la longueur du câble pourra se révéler insuffisante pour certaines installations.

Hitachi PJ-TX100

On aime… le prix de la lampe de rechange


Le prix d’une ampoule de rechange est loin d’être négligeable, puisqu’il faut compter entre 200 et 700 euros ! Pour le PJ-TX100, le constructeur ne nous a pas communiqué le prix public de l’ampoule de rechange. Nous avons
cependant pu la trouver sur Internet au prix très intéressant de 240 euros.

On aime… la bonne luminosité


L’InFocus ScreenPlay 7210 et le PJ-TX100 d’Hitachi sont clairement les deux seuls projecteurs de ce comparatif à offrir une bonne luminosité, et cela quel que soit le mode de fonctionnement de l’ampoule (économique ou
normal).

Sony VPL-HS50

On aime… la qualité de la matrice LCD


On croyait les projecteurs LCD incapables de fournir une image contrastée et avec des noirs profonds. Eh bien Sony a réussi à repousser un peu les limites de cette technologie. Il faut cependant préciser que les mesures de
contraste effectuées par notre laboratoire ont été établies entre une image complètement noire et une image complètement blanche. En projection de films, le rendu visuel du VPL-HS50 n’égale quand même pas celui des projecteurs DLP.On aime… le faible niveau sonore


Ce projecteur fait partie de ceux que l’on prend plaisir à… ne pas entendre. En mode économique, il est si discret qu’on se demande presque si un ventilateur ne tournerait à lintérieur.

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Vincent Lheur