Selon Dominic Laage, PDG de CDCK, la sécurisation des données transmises lors d’un paiement en ligne n’est pas une priorité ; c’est le paiement lui-même – au niveau du système bancaire – qui mérite toutes les attentions. Cette société a donc mis au point une plate-forme dont le fonctionnement s’oppose complètement aux solutions actuelles.
Un parcours du combattant
Installée sur le serveur d’autorisation de la banque de l’internaute, elle bloque par défaut tous les paiements en vente à distance. C’est à l’internaute d’autoriser chaque paiement, juste avant l’achat. Équipé d’un portefeuille électronique sur son PC, il lui faut saisir un identifiant et un mot de passe, puis insérer dans son lecteur de CD-ROM une CD-carte contenant un ” numéro d’immatriculation ” chiffré. Avant de valider son achat, il doit déclarer le montant dont il souhaite autoriser le débit ; la demande est transmise au serveur de sa banque, et filtrée par CDCK. Bref, un parcours du combattant!“Les éléments d’authentification lui seront fournis par sa banque, qui peut choisir de remplacer la CD-carte par une carte à puce”, souligne Dominic Laage. Ce qui reviendrait à relancer un système par carte à puce, système boudé par les internautes… mais en plus complexe ! Subsiste un intérêt pour les marchands : aucune installation ne leur est nécessaire. En cours d’expérimentation, le système pourrait être utilisé dès septembre par des banques en Polynésie, puis en métropole au début 2003.
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