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Carly Fiorina (HP) : ” Nous fusionnerons en mai comme prévu. “

Dès la publication des résultats partiels du recomptage des voix à la suite du vote des actionnaires, la patronne de HP a tenu à rassurer ses employés. La fusion HP-Compaq semble en effet bien partie, à condition qu’une partie des votes ne soit pas invalidée par la Justice.

Carly Fiorina est sûre d’elle. Le rachat de Compaq serait bel et bien entériné par le vote des actionnaires, d’une courte majorité. Selon les résultats partiels du recomptage, rendu public aujourd’hui, 51,4 % des actionnaires de HP se seraient prononcés en faveur de la fusion et 48,6 %, contre. La bataille qui l’opposait depuis plusieurs mois à Walter Hewlett, l’un des fils du cofondateur de la société, est bien près de se terminer. La PDG de HP s’est aussitôt empressée d’envoyer un courrier électronique à ses employés pour les rassurer.Bien sûr, explique-t-elle, Walter Hewlett peut encore contester les résultats partiels, puis les résultats définitifs du recomptage. Mais comme l’a prouvé la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis, la méthode a ses limites. D’autant plus que, dans le cas présent, le concurrent commun de HP et de Compaq, en l’occurrence Dell, n’hésite pas à souligner l’avantage sur le terrain que lui procure la querelle familiale au sein de HP, en paralysant le futur groupe.Le clan de Walter Hewlett semble avoir abattu sa dernière carte, en accusant la semaine dernière HP d’avoir fait pression sur son actionnaire Deutsche Bank, faisant ainsi pencher la balance des votes en sa faveur.A en croire Carly Fiorina, le procès intenté par l’héritier qui s’ouvrira le 23 avril prochain, et pour trois jours devant la cour fédérale du Delaware, ne servira qu’à lever le malentendu. De son côté, la Deutsche Bank a vigoureusement démenti avoir fait l’objet de pressions.L’issue définitive du feuilleton devrait intervenir en fin de semaine prochaine. Une fois le recomptage définitif achevé, et sauf invalidation dune partie des votes par la justice.En attendant, la tension reste à son comble : la remise en cause des 17 milllions de voix (soit 1,5 %), dont dispose la banque allemande, réduirait à moins de 0,3 % l’écart entre les ” oui ” et les ” non “. Sans pour autant faire basculer les résultats du vote d’un camp à l’autre.

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Jean-Baptiste Su, dans la Silicon Valley