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Business Soft vend en ligne

Avec sa nouvelle offre, l’éditeur veut faire entrer les petites entreprises dans l’ère du commerce électronique.

Business Soft aborde l’an 2000 sereinement. L’éditeur de logiciels de gestion vient en effet de porter son capital à 5 millions de francs (762 000 ?), contre 3 millions de francs (470 000 ?) précédemment, grâce, notamment, à l’arrivée d’un nouvel actionnaire, Cofinep, la filiale d’investissement du Crédit Agricole du Nord-Est. Par le biais de cette levée de fonds, Business Soft s’est fixé un objectif de 45 millions de francs, 6,80 millions d’euros de CA en 2000, contre 31 millions de francs (4,7 millions d’euros) en 1999. “Pour y parvenir, nous avons intégré les technologies du e-commerce dans nos solutions. Celui-ci est en effet devenu incontournable sur le marché des logiciels de gestion”, explique Marc Bokobza, PDG de Business Soft. Cette stratégie se concrétisera, dès la fin mars, par la sortie d’un nouveau logiciel : Business Site M@rch@nd. Celui-ci permettra à ses utilisateurs de développer leur propre service de commandes en ligne personnalisé. Dans la même optique de productivité, les revendeurs de Business Soft devraient bientôt pouvoir effectuer leurs commandes en ligne.

70 nouveaux VAR et SSII fidélisés

L’éditeur prévoit également d’augmenter le nombre de ses partenaires. Actuellement, parmi les 250 revendeurs agréés, 80 d’entre eux seulement ont souscrit aux ” droits de distribution “, un forfait qui leur permet d’acheter tous les logiciels Business Soft à prix réduit et d’en vendre autant qu’ils veulent pendant deux ans. Même si cette solution nécessite un investissement de départ, l’éditeur estime qu’elle offre aux revendeurs la possibilité d’augmenter sensiblement leurs marges.
Par ailleurs, Business Soft a choisi d’associer étroitement ses partenaires au développement de ses solutions car, comme le souligne Marc Bokobza, “ce sont les mieux placés pour conna”tre les besoins des clients. Avec cette stratégie, nous espérons fidéliser 70 nouveaux VAR et SSII dès cette année.”Bien que n’ayant pas atteint ses prévisions en 1999 (l’objectif annoncé était de 35 millions de francs de CA, 5,3 millions d’euros), Business Soft se considère toujours comme un concurrent potentiel de Sage, sur le secteur des PME. Néanmoins, il faudra attendre les retombées de sa stratégie pour voir si cette prétention est justifiée.

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SOPHIE CARVET