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Business en bref

Ne l’appelez plus jamais Telecom Genève – France Télécom fait sa mue – Arisem interdit de sortie du territoire…

Ne l’appelez plus jamais Télécom Genève

On avait coutume d’appeler Telecom Genève le grand salon de l’Union internationale des télécommunications (UIT), organisé tous les quatre ans dans le bâtiment Palexpo de la ville helvétique. Il faudra perdre cette habitude, puisque le
prochain salon Telecom World se tiendra désormais à Hong-Kong, prouvant ainsi un peu plus que l’épicentre des télécoms se situe désormais en Asie. Le dernier Telecom World avait en effet démontré la montée en puissance de constructeurs comme Huawei
ou ZTE ainsi que d’opérateurs tels que Korea Télécom. Reste à savoir ce que deviendra un autre salon de l’UIT, Telecom Asia, organisé également à Hong-Kong tous les deux ans.

France Télécom fait sa mue

L’opérateur historique français annonce une nouvelle organisation, afin de mieux répondre aux besoins nouveaux de ses clients et d’intégrer pleinement les évolutions
technologiques
. France Télécom possèdera cinq divisions opérationnelles et cinq divisions métiers. Thierry Breton dirigera lui-même une des divisions, celle des ‘ Services de communication
personnels ‘, avec Sanjiv Ahuja, ce qui implique le départ de Solomon Trujillo, le patron d’Orange. Pour le cabinet Ovum, c’est ‘ faire du neuf avec du vieux ‘, France Télécom retrouvant
une forme d’organisation déjà en place il y a plusieurs années. L’entreprise a aussi refondu son comité exécutif, dans lequel ne figureront plus Jean-Jacques Damlamian, le responsable de la recherche et développement, qui part en retraite, et
Jean-Yves Gouiffès, le responsable des activités fixes en France.

Arisem interdit de sortie du territoire

L’éditeur d’outils de gestion de la connaissance pourrait rester en France. En novembre dernier, il avait pourtant annoncé son rachat par le fonds d’investissement canadien et son déménagement outre-Atlantique mais, selon Les
Echos
, Arisem devrait au final tomber entre les mains de Thalès. Le spécialiste français du monde de la défense aurait pu être poussé en cela par le Gouvernement, inquiet de voir migrer de l’autre côté de l’océan les outils d’analyse
sémantique de la société.

Bull annonce un petit bénéfice net

Ce n’est pas un bénéfice démentiel, mais pour un acteur mal en point depuis longtemps comme Bull, cela n’en est pas loin. L’entreprise française présente pour son exercice 2003 un bénéfice net ?” le premier depuis six
ans ?” de 4,1 millions d’euros contre une perte de 548 millions d’euros l’an dernier. Le résultat avant impôts, intérêts et éléments exceptionnels passe lui aussi dans le vert (+40,7 millions) contre un déficit de
132,8 millions en 2002. Le chiffre d’affaires est malgré tout en baisse de 16 % (1,26 milliard). Bull attend toujours de savoir si l’aide de l’Etat d’un montant de 517 millions deuros sera approuvée par les autorités
européennes.

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La rédaction