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Business en bref

La Californie décide de taxer le commerce sur Internet – Un menu Internet dans un McDo parisien – Les téléphones fixes se mettent aux SMS – Internet dope les performances de Playboy

La Californie décide de taxer le commerce sur Internet

Le sénat de l’état de Californie a approuvé, jeudi 8 mai, un projet de loi qui prend en compte la taxation du commerce sur Internet. En vertu de ce texte les entreprises qui possèdent des implantations physiques en Californie
devront collecter les taxes générées par les achats effectués en ligne. Cet impôt devrait rapporter, selon la sénatrice Dede Alpert, près de 30 millions de dollars. Pour l’heure, aux Etats-Unis, les sociétés évoluant sur Internet ne sont pas
tenues de collecter les taxes sur les transactions effectuées à partir d’états où elles ne sont pas physiquement présentes.

Un menu Internet dans un McDo parisien

Décidé à
quitter le marché des cybercafés géants, le groupe britannique EasyInternetCafé tente désormais d’implanter dans un maximum d’emplacements ses points de présence, des bornes d’accès à
Internet en libre service. En France, les premières seront implantées dans un fast-food. Dès le 1er juin, les clients du McDonald’s parisien d’Alésia auront en effet la possibilité de se connecter au Web.

Les téléphones fixes se mettent aux SMS

Les SMS ne sont plus réservés aux téléphones mobiles. France Telecom débute aujourd’hui la commercialisation d’un service mini-message. Il permet d’envoyer un message écrit depuis son téléphone fixe vers un autre téléphone
fixe, une adresse e-mail, un télécopieur ou un mobile (Orange seulement). Si le combiné du destinataire n’est pas compatible avec le service, le message est retranscrit vocalement. Coût d’un envoi : 15 centimes.

Internet dope les performances de Playboy

Plus fort que le Viagra ! Playboy vient d’enregistrer, pour la première fois depuis 1998, des performances financières positives, et ce grâce à Internet. Ainsi, le groupe de
‘ divertissement ‘ affiche pour le premier trimestre de l’année 632 000 dollars de bénéfices. La partie Internet, qui diminuait ses pertes déjà au dernier trimestre 2002, engendre aujourd’hui
300 000 dollars de bénéfices. Ce succès est le fruit d’une restructuration : 40 employés ont été licenciés. Mais il est également lié à l’augmentation de 100 % des tarifs des abonnements mensuels en ligne. Les internautes
ont continué à sy connecter. Comme quoi, quand on aime… on ne compte pas !

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La rédaction