Bull, une action à prendre
Le vendeur français de services informatiques et de serveurs a vu son cours en Bourse s'effondrer d'un tiers.
En piteux état, l'ex-fer de lance de l'informatique à la française a choisi l'assemblée générale de ses actionnaires pour leur administrer une douche froide. Pierre Bonelli, le PDG de Bull, a en effet tenu à mettre les points sur
les i en précisant que plus aucune garantie publique ne serait accordée à la société. Provoquant une baisse d'un tiers de l'action.L'annonce n'est pourtant pas une surprise. La sortie de l'Etat, actionnaire à 16,3 %, était prévue depuis longtemps. Mais, d'après Bull, certains opérateurs boursiers continuaient à espérer une implication des pouvoirs publics dans
la société. Une croyance entretenue par un prêt accordé par l'Etat en 2002, arrivé à échéance il y a dix jours mais qui n'a toujours pas été acquitté. Du côté de la société, on affirme que cet emprunt sera remboursé ' au
pire ' à la fin de l'année.