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Budgets : les dépenses de sécurité et de performance en hausse dès 2002

Chez les grands comptes français, la part du budget informatique consacrée à ces questions passera de 4 % en 2001 à 6 % en 2004, selon le cabinet Markess.

Malgré le ralentissement économique et le contrôle drastique des coûts informatiques, les grandes entreprises françaises restent attentives à leur productivité et à l’évolution de leur système d’information. Leurs dépenses en technologies de l’information et en solutions e-business devraient remonter dès cette année. Et plus particulièrement, les projets liés à la sécurité et à la performance des systèmes. C’est ce que révèle la dernière étude du cabinet Markess International portant sur des grands comptes français de l’industrie, de la banque et de la distribution. Evaluée en moyenne à 4,3 % du budget informatique total d’une entreprise en 2001, leur part gagnerait deux points en 2004. Plus de la moitié sera consacrée aux projets de sécurité.

Développement du recours aux prestations externes

Selon Sylvie Chauvin-Bénech, présidente du cabinet, les DSI ont donné l’an passé la priorité aux projets de définition d’un plan de sécurité, de protection virale des données et des échanges, de contrôle et de gestion des accès.Cette année, ce sont les missions de gestion de performance et de disponibilité des infrastructures qui auront le vent en poupe, dont la supervision de systèmes en temps réel, la réorganisation des bases de données et les tests de montée en charge. Aussi l’étude pointe sur la hausse des dépenses en services externes, avec une forte tendance à l’externalisation des infrastructures réseaux.Ces dépenses externes devraient représenter dans deux ans plus de la moitié du budget total consacré à la gestion de performance et à la sécurité (contre 37 % en 2001). “L’offre des prestataires actifs sur ce segment de marché ?” 300 millions d’euros en 2001 ?” s’est enfin structurée en France, regroupant à ce jour plus d’une soixantaine de spécialistes, classés selon trois grands axes : l’expertise en conseil en amont, l’intégration et l’ingénierie, et l’exploitation et l’hébergement dapplications”, conclut Sylvie Chauvin-Bénech.Enfin, les dépenses internes liées à ces missions devraient diminuer de douze points (28 % du budget en 2001) et les autres dépenses ?” achats de matériels et licences logicielles ?” rester stables.

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Clarisse Burger