Bouygues reste prudent sur un retour à l'UMTS
L'opérateur Bouygues Telecom prendra sa décision de solliciter une licence UMTS en fonction des conditions tarifaires, mais aussi des potentialités réelles de l'Internet mobile.
Le président du groupe, Martin Bouygues, a souligné lors d'une assemblée générale des actionnaires que personne ne connaissait pour le moment l'ampleur et le calendrier de développement du marché de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), d'autant que les équipements réseaux et les terminaux ne sont toujours pas disponibles.Il s'est interrogé sur " la réelle nécessité "du débit proposé par l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) ?" qui est de 384 kbit/s ?" par rapport au GPRS (General Packet Radio Service) ?" qui se situe entre 30 et 40 kbit/s, contre 9,6 kbits/s pour le système GSM actuel.Il a ajouté que Bouygues Telecom, arrivé sur le marché de la téléphonie mobile en 1996, disposait de la même bande de fréquence GSM que ses deux concurrents français ?" Orange (France Télécom) et SFR (Vivendi Universal) ?" et qu'il n'avait donc pas de problème de capacité.Dans ces conditions, Martin Bouygues a assuré qu'il ne regrettait " pas une seule seconde " d'avoir renoncé à déposer un dossier de candidature pour l'une des quatre licences UMTS. " Au contraire, je m'en réjouis chaque jour un peu plus ", a-t-il précisé.
" Nous serons candidats à une licence UMTS au premier semestre 2002, au deuxième tour de l'appel d'offres, si nous jugeons pertinent de l'être. "" Nous irons si nous jugeons que les conditions sont acceptables tant sur le plan technologique, que sur celui du prix de la licence [NDLR : concernant l'ensemble du marché de l'UMTS] ", a-t-il ajouté.Il a rappelé que le GSM avait nécessité plusieurs années de développement et souligné que les opérateurs s'apprêtaient à le remplacer dix ans seulement après son démarrage effectif en 1992.Pour lui, l'UMTS pourrait très bien laisser la place à la quatrième génération de téléphonie mobile (4G), sur laquelle travaille déjà les groupes européens et japonais.
Un retour à l'UMTS possible sous réserve d'une baisse des tarifs
Malgré la proposition de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), qui doit être entérinée par le gouvernement, de modifier l'échéancier de paiement pour les opérateurs, Martin Bouygues s'est montré très prudent." Nous serons candidats à une licence UMTS au premier semestre 2002, au deuxième tour de l'appel d'offres, si nous jugeons pertinent de l'être. "" Nous irons si nous jugeons que les conditions sont acceptables tant sur le plan technologique, que sur celui du prix de la licence [NDLR : concernant l'ensemble du marché de l'UMTS] ", a-t-il ajouté.Il a rappelé que le GSM avait nécessité plusieurs années de développement et souligné que les opérateurs s'apprêtaient à le remplacer dix ans seulement après son démarrage effectif en 1992.Pour lui, l'UMTS pourrait très bien laisser la place à la quatrième génération de téléphonie mobile (4G), sur laquelle travaille déjà les groupes européens et japonais.
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