Bill Gates sauvera-t-il le Futuroscope ? C’est en tout cas ce qu’à laissé entendre la semaine dernière René Monory, au cours de la première conférence de presse de la société d’économie mixte locale qui a racheté le parc au Groupe Amaury. Une SEML détenue elle même à 60 % par la région Poitou-Charentes.L’arrivée de Bill Gates chevet du grand malade qu’est le Futuroscope serait, selon René Monory, quasi certaine. La date d’avril 2003 est même avancée pour la mise en place d’un salon de jeux vidéo de nouvelle génération, avec Infogrames, Thomson et, justement, Microsoft.
Un projet qui semble encore très flou
Cependant, René Monory laisse planer un doute sur l’avancée de ses discussions avec Bill Gates. Doit-on s’attendre à un investissement privé, à un simple partenariat technologique ou à un contrat d’image ? Pour les précisions, il faudra attendre le 25 novembre, date à laquelle les deux protagonistes doivent se rencontrer, dixit le président de la région Poitou-Charentes.Mais René Monory a le goût du secret. Au Futuroscope, personne n’est au courant de ses intentions. Pas même le nouveau directeur d’exploitation, Emmanuel de Villiers, ancien directeur général du Puy-du-Fou, et frère de Philippe de Villiers, président du conseil général de Vendée.Quant à Christophe Aulnette, vice-président de Microsoft Europe, il affirmait hier que “René Monory a tenu des propos exagérés sur la participation de Microsoft”. Ajoutant : “Nous participons seulement à la réflexion sur la redéfinition du parc”.Au moins, quelle que soit la réalité, René Monory aura réussi un joli coup de publicité autour dun projet connu de personne, sauf de lui-même.
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