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BEA rejoint IBM dans le chacun pour SOA

Les deux éditeurs se lancent dans le concept d’architecture orientée services. Weblogic Server Process Edition ne convaint pas pour l’instant.

L’éditeur californien a profité d’eWorld, sa grand-messe utilisateurs, pour présenter sa philosophie Liquid Computing. Et clamer ainsi son amour pour l’architecture orientée services (SOA). BEA dévoile ainsi sa vision d’‘ une entreprise fluide, conçue pour ramener la réactivité du système d’information du mois à la minute ‘.La stratégie Liquid Computing vient en réponse à l’offensive lancée à la mi-avril par IBM. Elle repose sur trois grands axes : l’alliance avec Veritas ; le projet Beehive ; et enfin, la plate-forme SOA. Tout
en ne cachant pas l’importance de l’annonce sur le marché, le cabinet Current Analysis estime que ‘ Weblogic Server Process Edition est tellement limité
 ?” workflow humain quasi inexistant
et absence d’un portail ?” que la plupart des utilisateurs devront y ajouter des fonctions pour développer des applications composites ‘.

Le standard d’exécution BPEL manque à l’appel

Pour combler ces lacunes, il faudra se tourner vers les versions classiques de Weblogic Server. Sans compter que le choix de ne pas prendre en compte d’emblée le standard d’exécution
BPEL peut surprendre. ‘ L’orchestration est assurée via Process Definition for Java [JSR 207, NDLR], qui embrassera bientôt cette
norme ‘,
assure Benjamin Renaud, directeur technique adjoint de BEA. Quant au futur bus applicatif d’entreprise Quicksilver, il ne fait pas non plus l’unanimité.L’éditeur est resté flou quant aux mécanismes de qualité de service intégrés à son produit, en cours de développement et pas disponible avant la mi-2005. ‘ La qualité de service est déjà acquise entre serveurs
Weblogic,
répond Benjamin Renaud. Et elle sera assurée dans dix-huit à vingt-quatre mois pour les environnements hétérogènes. ‘En attendant, les utilisateurs peuvent toujours se tourner vers Cape Clear ou Iona, qui disposent de produits éprouvés. ‘ La finalité de SOA doit être prise au sérieux, résume Nicolas Hoisery, directeur
technique de la société de conseil Clever Age. Mais c’est un marché encore immature. ‘ A l’heure actuelle, seuls Sonic Software et Webmethods semblent proposer des solutions abouties depuis l’achat de
The Mind Electric.

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Renaud Edouard