Passer au contenu

Avec MyPlay, Bertelsmann complète sa panoplie de sites musicaux

Le groupe allemand acquiert MyPlay.com, une plate-forme permettant de créer des discothèques virtuelles personnelles, pour 30 millions de dollars.

Les majors du disque poursuivent leurs moissons de jeunes pousses spécialisées dans la musique en ligne. Après le rachat de MP3.com par Vivendi Universal la semaine dernière, Bertelsmann procède au rachat de MyPlay.com pour une somme de 30 millions de dollars.Fondé en 1999 par deux anciens d’Apple, MyPlay.com s’est fait connaître en développant une technologie permettant aux internautes de constituer gratuitement une discothèque en ligne à partir de leurs propres CD-audio. MyPlay.com revendique aujourd’hui 6,5 millions d’inscriptions pour ce service.Contrairement à son concurrent MP3.com, MyPlay.com n’a jamais été poursuivi par les majors du disque. La jeune pousse impose en effet un système de reconnaissance ?” par le biais d’un extrait musical ?”, empêchant ses utilisateurs d’aller ailleurs que sur leur propre discothèque.Dernièrement, MyPlay a également conçu un logiciel de conception d’un service d’abonnement musical payant. La start-up américaine a néanmoins annoncé, en février dernier, le licenciement de 41 % de ses salariés, soit 22 personnes.

Aucune utilité pour Napster

MyPlay.com rejoindra BeMusic, la division de sites musicaux créée par BeCG (Bertelsmann e-Commerce Group) dont la création est prévue pour le 1er juillet prochain. BeMusic regroupe actuellement trois sociétés (CDNow, BMG Direct et Digital World Services), soit une base de données de 16 millions d’internautes.Bertelsmann compte utiliser le savoir-faire technologique de MyPlay.com, pour proposer un service de consultation de musique en ligne à tous les internautes qui commandent des CD sur les sites marchands de BeCG.En revanche, la technologie MyPlay.com n’a pas vocation à être intégrée sur la plate-forme Napster, selon Bertelsmann.Soulignons que Napster, entreprise avec laquelle Bertelsmann a recemment signé une alliance, n’intégrera pas BeMusic. La prise de contrôle capitalistique de Napster par la société allemande est en effet conditionnée par l’adoption d’un système de paiement payant non prévu avant le courant de lété.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Gérald Bouchez