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Assinco étend son architecture client léger à tous ses sites

Le cabinet de courtage en assurances a choisi de centraliser son informatique, grâce à MetaFrame de Citrix.

Nous avions de grosses difficultés de gestion de l’informatique sur chacun de nos sites”, se souvient Olivier Potonnier, directeur informatique d’Assinco. Il faut dire que les équipes d’Assinco sont réparties sur six sites en métropole et outre-mer (voir infographie). “Nous souhaitions centraliser l’informatique au siège de Saint-Denis et rationaliser le système”, explique Olivier Potonnier. Assinco utilise deux applications métier : l’une, destinée à gérer les contrats IARD (incendie, accident, risques divers), fonctionne avec Windows, l’autre, pour les assurances personnelles, avec Unix.

Une contrainte géographique

Pour réaliser la centralisation, le courtier en assurances décide d’étendre son infrastructure client léger, alors exploitée au siège, à l’ensemble des sites. La plate-forme technique est installée à Saint-Denis (93). Pour assurer les liaisons, le réseau privé virtuel Global Intranet (en relais de trame) est mis en oeuvre par France Télécom. “Notre principale contrainte pour le choix du réseau était d’ordre géographique. Seul France Télécom était présent sur chacun des sites, tout en proposant une solution avec un débit garanti”, explique le directeur informatique. Quant au choix de l’infrastructure MetaFrame de Citrix, il garantit la préservation du matériel existant.Restait la question des temps de latence. L’accès aux applications et les impressions n’allaient-ils pas être trop lents pour les utilisateurs ? Aidé par Net2S, Assinco définit l’architecture matérielle de la plate-forme. Quant au réseau, il est dessiné avec l’aide de la SSII 2M-Equation. “Nous avions déjà l’expérience de l’architecture Citrix, nous nous doutions donc des problèmes d’impression et d’installation. Pour les flux d’impression, nous avons mis en place des serveurs ThinPrint. Quatre serveurs de production Windows 2000 hébergent les applications”, détaille Olivier Potonnier. Pointe-à-Pitre et Strasbourg (une quinzaine d’utilisateurs par site) bénéficient d’un serveur local DHCP et WINS (Windows Internet Naming Services). Les agences de Saint-Martin et de La Réunion disposent d’un back office propre, sans connexion permanente, puisqu’ils n’utilisent pas les applications métier d’Assinco. La mise en oeuvre a été réalisée par 2M-Equation. “Globalement, nous n’avons pas eu de soucis majeurs. La mauvaise surprise est venue de France Télécom. Le matériel de connexion à Global Intranet ne nous est parvenu qu’après de nombreux rappels à l’ordre et avec un retard de plusieurs semaines. Une fois le matériel installé, nous avons constaté que le routeur installé au siège était mal configuré”, poursuit Olivier Potonnier.À présent, Assinco est en phase de réglage. Un boîtier d’analyse des flux, PacketSheeper, a été disposé sur la connexion en relais de trame. “Nous étudions la consommation, pour ensuite faire de la qualité de service. Nous sommes en train de régler de petits problèmes de réplication entre les serveurs WINS”, note Olivier Potonnier.

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Stéphanie Renault