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Après sa récente réorganisation, Novell coupe dans ses effectifs

L’éditeur de NetWare supprime 900 emplois au niveau mondial n Il mise sur ses applications Internet pour sortir du rouge

Trois semaines après la publication des résultats du troisième trimestre fiscal de l’éditeur, qualifiés de “décevants”par son PDG Eric Schmidt, Novell annonce la suppression de 900 postes, soit 16 % de son effectif. La société ne comptera alors plus que 4 600 employés dans le monde. Une provision comprise entre 40 et 50 millions de dollars (57 millions d’euros) sera incluse dans les comptes du quatrième trimestre pour financer le plan social.

Une volonté de diversifier ses activités

La restructuration doit se traduire par une réduction des coûts de 25 millions de dollars (28,6 millions d’euros) par trimestre dès l’exercice 2001. “Cette décision matérialise l’annonce faite par Novell, le mois dernier, de réaligner ses dépenses sur ses prévisions de ventes “, commente Eric Soares, nouveau directeur général pour l’Europe du Sud de Novell, avant d’ajouter, pour expliquer les difficultés actuelles : “Novell continue de souffrir de l’image ” Novell égale NetWare “. Notre effort a porté l’an dernier sur le lancement de nombreuses applications autour de NetWare. Nous voulons commercialiser des solutions globales pour Internet.”

Après les résultats du deuxième trimestre, le ralentissement de l’activité avait déjà poussé Novell à se réorganiser en trois divisions. Les applications traditionnelles (Groupwise, NetWare, applications intranets, etc. ) ont été réunies dans la division Net Management Services. Net Directory couvre les services d’annuaires et la nouvelle offre eDirectory. Quant à Net Content, elle se consacre aux logiciels de gestion de cache. Cette réorganisation reflète la volonté de Novell de diversifier ses activités. Mais beaucoup s’interrogent sur une possible filialisation des activités. “C’est une option intéressante pour valoriser de nouveaux services qui manquent de visibilité. Mais la décision revient au conseil d’administration et à lui seul “, rappelle Eric Soares.Après le rachat de SCO par Caldera, un second acteur historique des systèmes d’exploitation conna”t des turbulences graves. Les ventes de NetWare n’assurent plus la prospérité de Novell. L’éditeur déploie depuis quelques mois une suractivité dans le domaine d’Internet et du commerce électronique, mais on se demande si cette conversion n’a pas été un peu tardive et si ses orientations n’ont pas été un peu floues.

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LAURENT SOUNACK