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Amiga, Atari : Les Français de DotEmu signent le retour des rois

La petite structure française DotEmu ressuscite le catalogue du défunt studio français Silmarils, qui a fait les grandes heures de l’Amiga, de l’Atari et des premiers PC.

Il fut un temps, béni pour les vieux gamers, antédiluvien pour les plus jeunes, où les jeux vidéo sortaient de petites structures et étaient conçus de manière artisanale par de géniaux passionnés.
Silmarils était l’un de ces petits studios, made in France, responsable d’excellents jeux tels que Robinson’s Requiem ou la trilogie des Ishar, poids lourds du jeu de rôle à l’époque. Des jeux qui faisaient le bonheur des possesseurs d’Amiga, d’Atari et autres PC sous DOS…

Regain

Sonnez trompettes et roulez tambours, ces jeux jusqu’ici oubliés et relégués au rang d’« abandonware » vont retrouver le chemin des claviers : DotEmu, société française (encore !) responsable de nombreux portages de vieux jeux en flash et sur iPhone (Street Fighter 2 et R-Type notamment), a obtenu la licence du catalogue de la compagnie disparue et s’apprête à lancer la Silmarils Collection.
Une compilation qui regroupera non pas trois, comme c’est déjà le cas pour le pack Ishar chez Good Old Games (ici), mais pas moins de 16 jeux amoureusement émulés pour tourner sous Windows XP, Vista et Windows 7.

Le retour des grands

Pour a priori moins de 20 euros (prix final non arrêté – une version boîte est semble-t-il prévue), on pourra (re)découvrir Boston Bomb Club, Bunny Bricks, Colorado, Crystal of Arborea, Deus, Le fétiche Maya, Ishar I, Ishar II et Ishar III, Metal Mutant, Robinson’s Requiem, Starblade, Stormaster, Targhan, Transarctica et Wind surf Willy.

Une version boîte en préparation
Une version boîte en préparation – Une version boîte en préparation

Si certains jeux ont méchamment vieilli avec leur palette de 16 couleurs, Ishar, Robinson’s Requiem ou encore l’énorme Transarctica représentent à eux seuls un pan important de la culture vidéoludique.
Les allergiques au gros pixel carré et aux musiques chiptune passeront sans doute leur chemin, mais les curieux et les nostalgiques trouveront leur bonheur dans ces jeux qui furent source de nombreuses nuits blanches pour toute une génération de gamers

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Adrian Branco