Nourri du terreau de San Jose, Alidian fait partie de cette génération spontanée de start-up américaines. Active sur la transmission optique DWDM (Dense wavelength division muliplexing) pour réseaux métropolitains (aux côtés d’Astral Point, d’ONI Systems ou de Sycamore), elle développe une famille de châssis adaptés aux réseaux d’accès optiques et de transport.
Les brevets sont déposés mais les clients, attendus
“Nous sommes une compagnie en devenir. Pour l’instant, nos équipements ne sont encore qu’en test chez des opérateurs “, prévient Barton Shigemura, son président.Créé en août 1998, Alidian met en avant ses propres brevets technologiques, débouchant sur des fonctions sophistiquées de gestion des longueurs d’onde. Le but : donner la possibilité aux opérateurs d’optimiser la gestion de la bande passante sur les infrastructures en fibre optique, incluant les réseaux Sonet existants.Wavepack permet de transporter plusieurs flux d’applications, multiprotocoles, sur une seule longueur d’onde. Via une autre fonction, du nom de WaveSwitch, l’opérateur pourra optimiser le trafic transporté en commutant des services d’une longueur d’onde à une autre. Les premiers clients d’Alidian, des opérateurs, se faisaient pourtant encore attendre au début de l’été. La société n’a pas encore programmé la date de son introduction en Bourse. Un de ses concurrents directs, l’américano-israélien Chromatis, n’en a pas eu le temps, il a été tout simplement avalé par Lucent Technologies au mois de juin dernier…
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