Passer au contenu

Aficio AP3800C, de Ricoh : promesses tenues en… 600 p/p

28 p/min annoncées pour la couleur, 38 pour le noir et blanc, la laser AP3800C de Ricoh fait bonne impression, mais à un prix assez élevé.

Ricoh propose l’Aficio AP3800C, le premier modèle affichant, en théorie, une vitesse d’impression de 28 p/min en couleur, au format A4. Jusqu’à présent, et pour la catégorie des imprimantes départementales couleur, seule la C9400 d’OKI dépassait 20 p/min. Cependant, des tests réalisés sur ce modèle avaient démontré que tout en étant la plus rapide du moment, cette imprimante, en utilisation réelle avec une résolution de 1 200 x 1 200 p/p, affichait une vitesse inférieure à 9 p/min.Ricoh propose l’Aficio AP3800C, le premier modèle affichant, en théorie, une vitesse d’impression de 28 p/min en couleur, au format A4. Jusqu’à présent, et pour la catégorie des imprimantes départementales couleur, seule la C9400 d’OKI dépassait 20 p/min. Cependant, des tests réalisés sur ce modèle avaient démontré que tout en étant la plus rapide du moment, cette imprimante, en utilisation réelle avec une résolution de 1 200 x 1 200 p/p, affichait une vitesse inférieure à 9 p/min.Pour atteindre 28 p/min et détrôner la C9400, Ricoh a utilisé quatre tambours en ligne qui réduisent le chemin parcouru par la page. Une disposition qui permet à l’imprimante de conserver des dimensions raisonnables (575 x 678 x 715 mm), hors bacs optionnels.

De bons résultats quelle que soit la résolution

Pour nos tests, le modèle fourni à notre laboratoire était équipé de 320 Mo de RAM (64 Mo en standard) et d’un disque dur optionnel de 20 Go. La QMS Magicolor 6100 GN de Minolta a servi d’imprimante de référence. En effet, elle peut être testée aussi bien en 600 x 600 p/p qu’en 1 200 x 1 200 p/p. Les tests de rapidité ont porté sur trois types de documents en mode PostScript : une épreuve photo imprimée avec Photoshop 6.0.1 en A4 et A3, un document Word composite de 20 pages imprimées avec Word 2000 en A4, et un document PDF de 27 pages imprimées avec Acrobat Reader 5.0. Ces documents ont ensuite fait l’objet d’une notation qualitative.À l’issue des tests, quels que soient la résolution et le format, l’Aficio se montre supérieure à sa rivale. En 600 x 600 p/p et pour le document PDF de 27 pages, l’Aficio requiert 2 min 28 s, soit 11 p/min, contre 7 min 22 s pour la Magicolor. Pour le document photo, en 600 x 600 p/p, l’Aficio met 35 s contre 2 min 9 s pour la Magicolor. À la résolution 1 200 x 1 200 p/p, les choses se gâtent : il a fallu 6 min à l’Aficio pour sortir le document PDF et trois fois plus pour la Magicolor. De plus, le laboratoire a constaté un temps de latence de 30 s environ après chaque impression en mode PostScript en 1 200 x 1 200 p/p. Durant ce temps, aucun message n’apparaît à l’écran, et la consommation électrique augmente fortement. Le constructeur ne nous a pas fourni d’explications sur cet incident.

Jusqu’à 200 000 pages en usage intensif

Côté qualité des documents, l’Aficio se montre aussi performante. En 600 x 600 p/p, les contours sont précis et le rendu général des couleurs agréable. Le lissage des courbes et la densité des couleurs sont toutefois perfectibles. Rien qui ne nuise véritablement lors d’une utilisation bureautique courante. En 1 200 x 1 200 p/p, la qualité du texte est très bonne, comme la densité et la régularité des aplats. Seul écueil, une tendance à la bavure lors de changements brusques de couleur.Finalement, l’Aficio AP3800C de Ricoh compte parmi les meilleures imprimantes laser couleur du marché et devance largement ses concurrentes en 600 x 600 p/p. Prévue pour des volumes mensuels de 10 000 à 50 000 pages, elle peut assumer jusqu’à 200 000 pages en usage intensif (50 % couleur). Le coût à la page, selon le constructeur, est de 1,3 centime et de 9 centimes en couleur. Le prix du modèle testé est de 8 605 euros ht, ce qui peut sembler un peu cher. Sans disque dur, trieuse et troisième bac, il tombe cette fois à 6 719 euros ht.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Rémi Langlet