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A nouvel iSeries, nouvel OS/400 chez IBM

Le i890 renforce l’offre du constructeur, tandis que la dernière mouture de son système d’exploitation innove en héritant de technologies issues du projet eLiza.

Décidément, IBM n’en finit plus de gonfler son catalogue de machines. Après le z800 et le p670, juin sera le mois du serveur intégré, avec l’entrée en scène du i890. Ce tout dernier modèle de la gamme des iSeries ?” ex-AS/400 ?” est, cette fois-ci, une machine haut de gamme qui s’adresse aux grands comptes. “Le i890 double la capacité offerte par le i840, confirme Isabelle Tisserand, responsable de la division iSeries chez IBM France. C’est une offre sans limitation de puissance pour des entreprises ayant une stratégie de consolidation.” Equipé de seize à trente-deux processeurs Power4 cadencés à 1,3 GHz, le nouveau modèle est en mesure de gérer jusqu’à trente-deux partitions logiques dynamiques sous OS/400 et sous Linux. Il est doté, au maximum, de 256 Go de mémoire et de 72 To de capacité de stockage. Il est, par ailleurs, conçu pour pouvoir administrer jusqu’à trente-deux serveurs Windows 2000 xSeries intégrés IXS (Integrated xSeries Server).

Des technologies venant du projet eLiza

A nouveau serveur, nouveau système d’exploitation. La version V5R2 d’OS/400 sera disponible dès le mois d’août prochain et joue l’innovation. “Notre objectif est d’offrir des outils simplifiant la gestion globale de l’infrastructure, explique Olivier Davoust, chef de produit iSeries chez IBM France. C’est pourquoi nous avons intégré à OS/400 des technologies issues du projet eLiza.” Ainsi, en matière d’autoprotection, un méta-annuaire d’entreprise permet l’identification unique des utilisateurs. Pour ce qui est de l’auto-optimisation, DB2 UDB se retrouve désormais surveillé par des fonctions d’analyse et de recommandation d’optimisation des index SQL. Enfin, l’autodépannage des iSeries est renforcé par la possibilité de commuter automatiquement entre eux les serveurs d’un cluster et leurs bases de données, et l’autoconfiguration grâce à la fourniture en standard de la fonction “processeur à la demande”. Celle-ci permet d’activer instantanément de quatre à huit processeurs de réserve sans redémarrage.

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Jean-Marie Portal