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A nouveaux concepts, autres méthodes de financement

Certaines entreprises cherchent des fonds par des moyens éloignés de l’économie traditionnelle.

Daooda a reçu de la Commission des opérations de Bourse (COB) l’autorisation d’ouvrir une partie de son capital à ses internautes. Startupway lance le financement express de start up en vingt-quatre heures. A priori, pas de lien entre ces deux événements : la première société cherche des fonds, la seconde se propose d’en trouver pour les autres. Mais une volonté les relie : innover dans le mode de financement. Et cela, à l’heure où la plus grande partie d’internet se tourne vers l’économie traditionnelle, se rappelant soudain que les entreprises classiques ont souvent l’expérience des recettes éprouvées.Pour Daooda, sorte de supermarché en ligne, l’internaute est invité à échanger les points qu’il gagne en fonction de ses achats contre des actions. Grâce à ce programme de fidélisation, cent cinquante points permettent d’acquérir une action d’une valeur de 15 francs, au moment de la souscription. L’ensemble est supervisé par la COB et Daooda envisage d’ouvrir, au total et en plusieurs opérations, 12% de son capital. Mais il reste à valider le concept. Car, pour que l’actionnaire gagne de l’argent d’une main, il faut que l’internaute en dépense de l’autre.De son côté, l’annuaire de start up sur internet Startupway met en ligne le ” fast-financement ” pour les jeunes pousses en mal de capital d’amorçage. Pendant un mois, les investisseurs intéressés peuvent consulter en ligne le dossier d’une jeune pousse sélectionnée. Mais ils n’auront qu’une journée pour faire leur proposition de prise de capital en ligne. Avec l’espoir que ce principe, proche des enchères de temps limité, fasse monter la valeur de la jeune pousse plus rapidement, l’intérêt affiché d’investisseurs attirant un certain panurgisme des autres au cours de la journée.Ces deux exemples, parmi d’autres, montrent que de nouveaux concepts continuent de voir le jour sur internet. En espérant qu’ils auront plus de succès et de longévité que ceux sur lesquels se basaient nombre de start up, disparues depuis, et qui avaient pour ambition de changer le monde.

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Corinne Montculier