Tout collaborateur passant au moins 20 % de son temps hors de l’entreprise est considéré comme mobile par le cabinet d’analyses. Ces nomades travaillent en priorité dans les services, le transport et la santé. Deux catégories principales ont été identifiées. La première est celle des cadres semi-itinérants, qui disposent d’un bureau fixe mais se déplacent fréquemment ?” les chefs d’entreprise, les cadres dirigeants et les professions libérales. Ils ont déjà un micro portable et devraient, pour la plupart, le compléter d’un PDA ou d’un PC de poche. La seconde catégorie, celle des “fortement itinérants”, regroupe les commerciaux, les techniciens de maintenance et les transporteurs. Ils bénéficient rarement d’un bureau et devraient, eux aussi, commencer à s’équiper de terminaux mobiles. Tous ces nomades sont destinés à devenir des clients de services mobiles. A condition, pour les premiers, que leur entreprise dispose au moins d’un intranet et d’une connexion à la messagerie, et, pour les seconds, qu’il existe des applications verticales adaptées aux mobiles et au haut débit. Et c’est là que le bât blesse, les nouveaux usages des services mobiles étant, à leur tour, conditionnés à la mise en place de modes de facturation au volume et à une réelle qualité de service. Selon les analystes, il faut au moins trois ans à ce nouvel environnement technico-économique pour émerger. Ainsi, 2002 connaîtrait un net ralentissement, les services mobiles ne décollant qu’en 2004. Le GPRS et lUMTS devraient, eux, concerner 17 % des abonnés mobiles en 2005.
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