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33 % de la production automobile mondiale proviendront de modules communs en 2005.

Ce chiffre publié par le Sessi, service du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, est extrait d’une étude ?””L’industrie de l’équipement automobile”, par Pascal…

Ce chiffre publié par le Sessi, service du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, est extrait d’une étude ?”“L’industrie de l’équipement automobile”, par Pascal Brocard, du Sessi, et Carole Donada, de l’Essec ?”, qui sera éditée au quatrième trimestre 2002. Cette étude analyse les nouveaux modes d’organisation de l’industrie automobile : coconcepteurs, constructeurs et équipementiers bâtissent aujourd’hui une organisation industrielle capable d’utiliser un nombre de plus en plus important de composants communs d’un modèle de véhicule à l’autre. D’un côté, les constructeurs réalisent de plus en plus de modèles différents par plate-forme ; de l’autre, les équipementiers proposent des modules adaptables aux différentes plates-formes. Conséquence : la traditionnelle chaîne hiérarchique entre donneurs d’ordres et sous-traitants est bouleversée. Les nouvelles filières prennent la forme de “chaînes moléculaires”, et les échanges industriels sont de moins en moins linéaires : “Chaque projet de véhicule rassemble des entreprises mettant en commun des compétences pour former un réseau de partenaires (…). Une modification d’assemblage, même minime, peut influencer profondément la performance globale du projet.” Cette organisation s’appuie entièrement sur les réseaux informatiques ?” 93 % des équipementiers utilisaient en 2000 le réseau des échanges de données informatisés (EDI), contre 63 % dans l’industrie manufacturière ?”, les places de marché et les portails, véritables liens entre un donneur dordres ?” constructeur ou équipementier ?” et ses fournisseurs.

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