La SAEM e-Téra a connecté par satellite les collèges du Tarn et travaille sur un projet avec une association de maires. Ce cadre peut-il être étendu ?
L’accès à internet par satellite entre dans le cadre de l’aménagement du territoire, où nous croyons d’avantage au multicast qu’au surf sur le web. Le satellite reste un marché de niche, complémentaire des réseaux de fibres optiques, lesquels ne peuvent pas être déployés partout.
Cela ne concerne pas vraiment les marchés de masse ?
Le satellite a un intérêt avec les gros envois de données, comme la visioconférence et la formation à distance, par exemple, ou chez un imprimeur qui doit transmettre de gros fichiers vers plusieurs centres. Lintérêt du haut débit reste cantonné à une utilisation ponctuelle, où il vaudra mieux souscrire à un paiement à la consommation.
Quel avantage présentent les accès totalement satellites, sans voie de retour terrestre ?
Le bidirectionnel totalement satellite présente des difficultés pour faire du multicast ; il y aura toute une gamme de services qui ne pourra pas être rendue. En outre, les temps de réponse sont très longs et il y a des problèmes de routage, car on est quand même en IP.
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