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3 – Comment l’ordinateur communique

57 – Comment le micro sait-il quelle touche du clavier a été appuyée ?Chaque touche correspond à un contact électrique. Lorsqu’on appuie sur une touche, le…


57 – Comment le micro sait-il quelle touche du clavier a été appuyée ?
Chaque touche correspond à un contact électrique. Lorsqu’on appuie sur une touche, le circuit électrique se ferme et laisse passer un courant de faible tension (fourni par l’ordinateur). Le courant parvient à un petit processeur qui, en le détectant, génère le code qui correspond à la touche appuyée et l’envoie vers une petite mémoire située dans le clavier.
Le code quitte ensuite le clavier et aboutit au bios qui l’adresse au système d’exploitation. Ce dernier traduit ce code en un nouveau code universel, le code Ascii (American Standard Code for Information Interchange), qui associe chaque touche à une lettre ou à une fonction.
58 – Comment la souris transmet-elle ses déplacements ?

Une souris traditionnelle comporte une boule sur laquelle tournent deux rouleaux. Ils comportent chacun un disque cranté qui tourne entre une photodiode et une LED (diode électroluminescente) laissant passer la lumière par séquences. Lorsque la lumière passe, la diode renvoie un “1”, lorsqu’elle rencontre un obstacle, la photodiode renvoie un “0”.
C’est à l’aide de ces informations que l’ordinateur peut connaître les déplacements (et la position) du curseur. Les nouvelles souris optiques fonctionnent selon un principe similaire, mais les mouvements sont détectés par une petite caméra.
Ci-contre, à gauche, la souris à boule, en bas, la souris optique avec mini caméra.
59 – A quelle prise vaut-il mieux brancher une souris ?
Si vous avez le choix, préférez la prise PS/2 pour le branchement de votre souris. En effet, le déplacement à l’écran du curseur d’une souris branchée en USB est souvent moins fluide. En outre, cela vous libérera une prise USB que vous pourrez utiliser pour brancher un autre périphérique.1516
60 – Comment fonctionne un appareil photo numérique ?

La différence avec un appareil classique ? Pas de pellicule. Tout est basé sur un capteur CCD (Charge Coupled Device), grille composée de milliers de cellules photosensibles qui accumulent une charge électrique proportionnelle à la lumière parvenant de l’objectif au travers d’un filtre (dit filtre de Bayer) qui permet de reproduire les couleurs. Du nombre de ces cellules dépend la finesse de l’image.
Les charges électriques sont ensuite envoyées vers un convertisseur analogique/ numérique (ADC) qui les transforme en un nombre binaire, correspondant chacun à un point de la photo. De là, les nombres binaires sont envoyés vers un processeur spécial, le DSP (Digital Signal Processing), chargé de comprimer l’image et de créer le fichier final, dans un format qui sera reconnu par l’ordinateur. L’image est enfin stockée dans une mémoire, le plus souvent une mémoire flash amovible.61 – Quelles sont les batteries utilisées pour alimenter les assistants numériques ? Ce sont les mêmes que pour les téléphones mobiles. Elles vont considérablement évoluer dans les mois prochains avec la commercialisation des batteries lithium-polymère qui ont l’avantage d’être de très petite taille.
62 – Qu’est-ce qu’une mémoire flash ?
La mémoire flash est un type de mémoire réinscriptible qui conserve les informations même quand elle n’est plus alimentée électriquement. Son handicap reste son prix élevé.
63 – Comment fonctionne une webcam ?
Une webcam fonctionne comme un appareil photo numérique. Sauf que le capteur CCD est de plus petite taille et la photo, au lieu d’être stockée en mémoire, est directement envoyée par câble USB à l’ordinateur qui, via un logiciel, l’affiche immédiatement à l’écran. Le capteur étant sans cesse rafraîchi, cela permet de créer des suites d’images, formant ainsi des séquences vidéo.
64 – Qu’est-ce que le port FireWire ?
Inventé par Apple en 1995 et adopté par les autres ordinateurs sous son nom officiel de IEEE 1394, le port FireWire offre un débit de 50 Mo/s, ce qui en fait le connecteur idéal pour relier les caméscopes numériques aux micros.
65 – Quelle différence il y a-t-il entre USB et USB 2.0 ?
Nouveau venu sur le marché, l’USB 2.0 ressemble à s’y méprendre à l’USB dont tous les PC actuels sont équipés. Seul son taux de transfert diffère. L’USB 2.0 est en effet capable d’offrir un débit de données théorique de 60Mo/s contre 1,50 Mo/s pour l’USB. Pour exploiter cette vitesse, il est néanmoins nécessaire de disposer d’un périphérique compatible USB 2.0.
66 – Comment le scanner numérise-t-il des documents ?

Pour numériser un document, un scanner utilise trois rampes de capteurs. Un scanner est équipé de trois rampes de capteurs CCD qui se déplacent sous le document fortement éclairé. La lumière renvoyée détermine la présence et l’intensité des formes à numériser. Les capteurs envoient au fur et à mesure les données électriques vers un convertisseur analogique/numérique qui expédie à son tour les informations vers l’ordinateur. Pour rendre les couleurs, chaque rampe est recouverte d’un film coloré (rouge, vert et bleu) qui ignore sa propre couleur ?” un algorithme dans le pilote du scanner permet ensuite de séparer chaque couleur.
67 – Qu’est-ce qu’un pixel ?
Le mot pixel, abréviation de Picture Element, désigne l’élément de base d’une image numérisée, c’est-à-dire un point élémentaire.
68 – Quelle différence y a-t-il entre résolution et définition ?
La définition est une valeur absolue, alors que la résolution est une valeur relative. Un écran dont la définition est de 800 x 600 affiche 800 points en largeur et 600 points en hauteur, quelle que soit la taille de l’écran (15 pouces, 17 pouces, etc.). Conséquence : à définition égale, les points seront plus gros sur un plus grand écran. La résolution définit un nombre de points par rapport à une surface.
Par exemple, une imprimante dont la résolution est de 300 points par pouce signifie qu’elle peut imprimer 300 points en longueur et 300 points en largeur sur une surface d’un pouce carré.
69 – A quoi sert la carte graphique ?
La carte graphique (appelée aussi carte vidéo) est l’interface entre l’ordinateur et l’écran. Il y a quelques années, les cartes graphiques des ordinateurs ne permettaient d’afficher qu’en deux dimensions. Leurs circuits électroniques exécutaient les calculs nécessaires pour reconnaître les déplacements du curseur de la souris ou pour tracer des lignes et des polygones, ceux des fenêtres de Windows par exemple.
L’apparition des jeux en trois dimensions (3D), au milieu des années 90, a vu naître de nouvelles cartes graphiques, dont le rôle était de soulager le microprocesseur de l’ordinateur, qui devait alors effectuer tous les calculs permettant l’affichage en temps réel de ces jeux. Aujourd’hui, toutes les cartes graphiques sont de ce type. Le moteur de ces cartes 3D est un processeur, le GPU (Graphics Processing Unit), un peu semblable à celui qui est au centre de l’ordinateur, mais spécialisé dans l’affichage, aussi bien en deux qu’en trois dimensions.70 – Peut-on installer plusieurs cartes graphiques dans un PC ? Oui. Mais on ne peut en brancher qu’une seule sur le port AGP le plus performant (lorsqu’il existe). Les autres cartes devront être branchées sur le port PCI (attention, en ce cas, à acheter une carte au format PCI).
71 – Combien de couleurs une carte graphique peut-elle afficher en mode 16 bits ?
16 bits permettent d’atteindre 65 536 couleurs. C’est le nombre de couleurs suffisant en général pour la plupart des jeux et pour le bureau de Windows.
72 – Quel est le rôle du processeur graphique 3D ?

Outre l’affichage normal, le processeur graphique gère tout ce qui est lié aux fonctions 3D des jeux. Cela va de la création des polygones qui forment l’armature du dessin en 3D à l’application des textures sur ces polygones (pour leur donner un aspect réaliste), en passant par les multiples effets qui agrémentent les jeux (effets de lumière, brouillards, etc.). Ces effets sont produits par des instructions auxquelles font appel les programmeurs pour les appliquer dans leurs jeux.
Tout objet 3D est modélisé par des polygones où le processeur plaque des textures.
73 – Pourquoi y a-t-il une mémoire dans une carte graphique 3D ?
La mémoire de la carte graphique sert surtout à stocker les textures : ce sont des images qui représentent une surface (métal, peau, etc.) et qui, une fois collées sur un objet tridimensionnel, permettent de simuler son apparence. D’une taille de plusieurs dizaines de Mo, elles sont ainsi prêtes à être employées à la demande, sans perdre de temps à aller les chercher dans la mémoire vive centrale. Mais, grâce à l’AGP, les cartes graphiques peuvent également employer la mémoire vive de l’ordinateur de manière presque aussi efficace.
74 – Qu’est-ce que le port AGP ?
Le port AGP (Accelerated Graphics Port), réservé aux cartes graphiques, est en réalité un circuit de communication direct avec la mémoire vive. Cadencé à l’origine (par un quartz) à 66 MHz, il permettait de transférer des données à une vitesse de 528 Mo/s. Mais il a évolué. Après l’AGP 2X, puis 4X, on voit apparaître l’AGP 8X, dont la fréquence est de 553 MHz et le taux de transfert de 2 Go/s.
75 – Que se passe-t-il lorsque le processeur graphique est soudé sur la carte mère ?
Il est alors relié directement au bus AGP, dont il profite comme s’il était installé sur une carte graphique. Il en est de même s’il est intégré dans le chipset. En revanche, sauf si la carte mère est équipée d’un connecteur AGP, il est impossible d’en changer.
76 – Quel chemin suivent les données pour s’afficher à l’écran ?
Les données numériques que traite l’ordinateur doivent être d’abord transformées en signaux qui pourront être reconnus par l’écran. Cette tâche est effectuée par le RAMDAC (Random Access Memory Digital to Analogic Converter), un convertisseur numérique-analogique qui se trouve sur la carte graphique. Il se caractérise lui aussi par une fréquence (entre 300 et 400 MHz pour les meilleurs) correspondant au nombre d’opérations qu’il peut effectuer par seconde. De là, les données analogiques sont transmises à l’écran par le connecteur SVGA (Super Video Graphic Array) dont sont équipées toutes les cartes graphiques.
77 – Comment se mesure la taille d’un écran ?
Comme pour les téléviseurs, la taille des écrans correspond à la mesure de sa diagonale, mais elle est indiquée en pouces. Un écran de 17 pouces correspond à une diagonale de 43 cm.
78 – Comment s’effectue l’affichage sur l’écran ?

Sur un écran cathodique, trois faisceaux d’électrons sont projetés simultanément sur une couche photosensible, les luminophores qui recouvrent l’intérieur de l’écran et qui émettent de la lumière lorsque les électrons viennent les heurter. Chaque faisceau vise un point d’une couleur spécifique : un rouge, un vert et un bleu. Ce triple faisceau, dirigé par un champ magnétique, balaie l’écran de gauche à droite ligne après ligne. Arrivé en fin de ligne, il recommence au début de la ligne suivante.
Ce balayage n’est pas perçu par l’oeil humain grâce à la persistance rétinienne. A condition, toutefois, que la fréquence de ce balayage soit suffisante. Cette fréquence, appelée fréquence de balayage verticale (ou fréquence de rafraîchissement), est exprimée en hertz, et correspond au nombre de réaffichage de l’image par seconde. Plus elle est élevée, plus l’image sera stable. Pour une définition de 1 024 x 768 pixels, la fréquence de rafraîchissement doit être au moins de 75 Hz.
79 – Et l’affichage sur un écran plat LCD ?
La technologie LCD (Liquid Crystal Display) est basée sur deux plaques transparentes entre lesquelles se trouvent trois fines couches de liquide (une par couleur : rouge, vert et bleu) contenant des cristaux qui ont la propriété de s’orienter lorsqu’ils sont soumis à un courant électrique. Ces écrans ne scintillent jamais.
80 – Qu’est-ce qu’un hub, et à quoi sert-il ?
Un hub est un boîtier muni de plusieurs prises. Il se branche à un micro ordinateur afin d’étendre ses possibilités de communication. Par exemple, il existe des hubs USB permettant de relier plusieurs matériels USB, ainsi que des hubs Ethernet nécessaires pour connecter plus de deux micros en réseau local.
81 – Doit-on éteindre le PC avant de brancher une imprimante sur le port parallèle ?
Théoriquement oui ! Et c’est valable pour tout autre périphérique. Brancher “à chaud”, c’est-à-dire ordinateur allumé, un matériel périphérique peut créer des problèmes électriques et “griller” à la fois le périphérique et le port parallèle du PC. Dans la pratique, si l’imprimante est hors tension et que vous la branchez au micro, il y a peu de chances que cela arrive. Mais mieux vaut tout éteindre. Sur un port USB, en revanche, les périphériques peuvent être branchés et débranchés “à chaud”.
82 – Pourquoi existe-t-il plusieurs types de connexion pour imprimante ?
A l’origine, les ordinateurs utilisaient le port parallèle, qui envoyait simultanément 8 bits (un octet) par l’intermédiaire de 8 fils, avec un débit de 300 Ko/s. Par la suite est apparu le port USB (Universal Serial Bus) qui envoie les données en série (les bits sont transmis à la queue leu leu sur un seul fil).
Avec un débit de 1,5 Mo/s, il suffit pour les périphériques qui n’ont pas besoin d’un débit élevé. Avec lui, plus besoin d’éteindre l’ordinateur pour brancher ou débrancher le périphérique.
83 – Comment impriment les imprimantes ?
Au lancement de l’impression d’un document, le logiciel qui “pilote” l’imprimante le convertit en une série de points. Il enregistre dans une grille chaque point correspondant à une goutte d’encre ou à un blanc sur le papier. Le nombre de cases de cette grille dépend de la résolution de l’imprimante.
Cette grille est alors stockée dans la mémoire vive, puis transmise à l’imprimante via le port USB ou parallèle. Grâce à un programme stocké dans sa mémoire, l’imprimante reconnaît la grille de départ et peut commencer à imprimer.
84 – Quelle est la différence entre un assistant personnel et un PC de poche ?
En principe, le premier n’est qu’un agenda électronique évolué, capable de synchroniser ses données (adresses, rendez-vous) avec un micro, alors que le second, comme son nom l’indique, dispose de fonctions proches de celles d’un PC : traitement de texte, tableur, lecteur multimédia, etc. En pratique, le terme anglais de PDA (Personal Digital Assistant) est souvent utilisé pour désigner les deux.85 – Comment fonctionne un modem ? Le mot ” modem “, acronyme de modulateur/démodulateur, traduit bien la fonction principale de cet appareil : il transforme un signal numérique (les données en provenance de l’ordinateur) en un signal analogique modulé (c’est-à-dire capable de transiter par les lignes téléphoniques), et inversement. Sa vitesse de travail est exprimée en kilobit par seconde (kbit/s) ; elle mesure le nombre de bits (les 0 et les 1) qu’il est capable de transformer en une seconde.86 – A part pour écouter les sons du PC et les CD audio, à quoi sert une carte audio ? A beaucoup de choses : connecter une manette de jeu, reproduire le son spatialisé des sons et des DVD, capter le son dun microphone, numériser des enregistrements analogiques comme les disques vinyle ou les minicassettes, composer et enregistrer de la musique, etc.

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Christophe Callaud, Jean-Loup Renault et Stephan Schreiber