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1 000 milliards d’opérations par seconde

C’est la puissance de calcul du Centre informatique national de l’enseignement supérieur à Montpellier.

Commun à toutes les universités et organismes de recherche français, le Centre informatique national de l’enseignement supérieur vient de s’équiper de deux nouveaux supercalculateurs – un SP d’IBM d’une puissance totale de 700 Gflops et un système SGI de Silicon Graphics de 520 Gflops. Ces deux machines lui permettent d’offrir, dès cette année, 4 millions d’heures de calcul à plus de 200 équipes de chercheurs. Dans sa politique actuelle de renforcement des grands équipements, le ministère de la Recherche prévoit d’installer prochainement à l’Idris, principal centre de calcul du CNRS, un supercalculateur d’une puissance de 1,2 Tflops. Et, en 2002, le CEA devrait, à son tour, disposer de 5 Tflops. En puissance de calcul cumulée, la France se situera ainsi en quatrième position mondiale, derrière les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne.Objectif : stimuler la recherche française. Selon Les Chiffres clés de la science et de la technologie, ouvrage publié par l’Observatoire des sciences et des techniques, la France est à l’origine de 5,2 % de la production scientifique mondiale (mesurée en nombre d’articles édités dans les revues académiques). Elle est devancée par les Etats-Unis (31,4%), le Japon (8,6%), le Royaume-Uni (8,2 %) et l’Allemagne (6,8 %).

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Andrée Muller