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Test : MSI GE62 Apache Pro, ce PC portable gamer n’a pas l’écran qu’il mérite !

Pas de grosses évolutions pour cette nouvelle occurrence de l’Apache Pro 15,6 pouces de MSI. Son prix « modéré» le positionne plutôt bien face à la concurrence mais son écran gagnerait à être plus lumineux.

L'avis de 01net.com

MSI GE62 7RE Apache Pro (7RE-210FR)

Les plus

  • + Le rapport équipement/prix
  • + Le clavier de bonne qualité
  • + Les performances correctes en Full HD

Les moins

  • - L'écran pas tout à fait au niveau
  • - Les ventilateurs bruyants
  • - L'autonomie un peu légère

Performances

1 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

2.5 / 5

Confort d'utilisation

4 / 5

Appréciation générale

2.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/06/2017

Voir le verdict

Fiche technique

MSI GE62 7RE Apache Pro (7RE-210FR)

Processeur Intel Core i7-7700HQ
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 1050 Ti
Voir la fiche complète

Parmi l’arsenal de PC pour joueur du catalogue MSI, le GE62 Apache Pro revet tantôt l’habit du portable 15,6 pouces très puissant et donc très cher, tantôt celui de l’ordinateur gaming honnête et abordable. C’est la seconde mouture que nous testons aujourd’hui, connue sous le nom de code 7RE-210FR et proposé à un prix alléchant : moins de 1500 euros sur la Toile.

MSI GE62 Apache Pro
Lionel Morillon/01net.com

Qu’ils soient de type 15,6 ou 17,3 pouces et peu importe leurs configurations, les PC portables pour joueurs de la famille des Apache Pro de MSI ont exactement les mêmes lignes et boîtiers. Les couleurs rouges et noires sont à la fête, la seconde dominant largement les débats. Le rouge ne sert ici qu’à rehausser quelques parties du boîtier.

Outre les couleurs, les matériels de conception ne varient pas non plus. Un alliage de métal recouvre tout le dos de l’écran 15,6 pouces ainsi que le plateau intérieur ; le plastique, pour sa part, est utilisé sur le dessous et les flancs.

MSI GE62 Apache Pro
LM/01net.com

Sur ces derniers, la connectique ne bouge pas d’un iota, panachant de l’USB 2.0, de l’USB 3.0 et du Type-C. On trouve aussi une sortie stéréo (compatible S/PDIF), une entrée micro et deux sorties vidéo (HDMI et mini DisplayPort). La prise réseau filaire fait partie du voyage, comme le module Wi-Fi n/ac et Bluetooth 4.2.

Autre habitué de la série Apache Pro : le clavier rétroéclairé conçu en partenariat avec SteelSeries. Ce dernier a d’ores et déjà fait ses preuves aussi nous nous contenterons simplement de rappeler que son toucher est très agréable et sa course, moyenne donc adaptée à tous les types de jeux. Concernant le rétroéclairage, sachez qu’il continue de se faire par zone (c’est-à-dire par groupe de touches) et non, comme c’est la tendance, par touche.

Bien que ce type de machine s’utilise plus usuellement avec une souris de gaming dédiée, sachez enfin que le touchpad est de bonne qualité.

Très à l’aise avec les jeux eSport, un peu moins avec les canons 3D

La forme reste la même, mais le fond évolue quelque peu. Pas de révolution sous le clavier, simplement l’adoption d’un processeur Intel Core i7-7700HQ (4 cœurs/8 threads à 2,8 GHz) de dernière génération (Kaby Lake) et de la carte graphique Nvidia GeForce GTX 1050 Ti (4 Go GDDR5 dédiés) que nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de voir dans des PC portables. Celle-ci fait tourner les jeux vidéo du moment à condition de ne pas trop pousser les niveaux de détails. Tablez sur des niveaux Moyen/Normal à Elevé en Full HD, Elevé à Très Elevé/Ultra en 720p et assimilés (1280 par 720 ou 1366 par 768 pixels).

Concrètement, suivant la génération des titres, les scores font le grand écart entre 43 et… 209 images par seconde. Par exemple, dans Tom Clancy’s The Division ou Rise of the Tomb Raider (DX11 pour les deux), la configuration assure un débit compris entre 35,4 et 56,4 ips en Full HD.

Dans des jeux comme Counter-Stike GO, DoTA 2, LoL, etc. le palier des 100 ips est atteint sans problème. Nous conseillons toutefois de désactiver le traitement dynamique des ombres ou encore de ne pas trop pousser les différents filtres (TXAA, FXAA, SSAA, etc.) pour gagner quelques images/seconde de plus. Enfin, dans Dirt 3 (DX11), la puce graphique turbine à plus de 160 ips.

Le reste de la mécanique est tout à fait « standard » dans l’univers des PC portables gaming à plus de 1200 euros. Vous pouvez donc compter sur 16 Go de mémoire vive DDR4 (extensible), 256 Go de SSD (pour Windows 10 et vos jeux préférés) et le très classique disque dur de 1 To pour héberger le reste de vos données.

MSI GE62 Apache Pro
LM/01net.com

N’oublions pas de mentionner la présence d’un lecteur/graveur DVD, en passe d’être abandonné par un grand nombre de constructeurs, dématérialisation des titres oblige.

Le système de dissipation composé de deux ventilateurs parvient à expulser sans mal toutes les calories produites par les composants. Seul souci, ce n’est pas un exemple de discrétion ! En pleine session de jeux, notre sonomètre affichait plus de 40 dB. Pour masquer le ronronnement, pousser le volume des deux petites paires d’enceintes (et du caisson de basse) pourra se révéler efficace mais le casque audio reste la meilleure solution !

Ecran et endurance perfectibles

Outre le manque de discrétion, le MSI GE62 Apache Pro pèche aussi du côté de la qualité d’affichage. En matière de luminosité, la dalle IPS écope d’un « passable » avec seulement 298 cd/m2 relevés par notre sonde. Le taux de contraste, pour sa part, dépasse difficilement les 871:1.

LM/01net.com

Après comparaison avec les dernières machines de gaming passées entre nos mains, ces scores se révèlent insuffisants. Heureusement que MSI a eu la bonne idée d’opter pour un revêtement mat, cela sauve ce PC portable et lui permet d’obtenir – tout juste – la moyenne en « Affichage ».

Enfin, concluons ce test en mentionnant que le GE62 de MSI n’est pas le plus grand nomade que nous ayons rencontré. D’accord, son poids de 2,4 kilos demeure raisonnable et son épaisseur de 3,3 cm lui permet de se glisser dans un sac à dos sans trop de souci. L’endurance, en revanche, lui fait un peu défaut : 2 h 50 en moyenne, tant en lecture vidéo continue qu’en autonomie polyvalente.

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