Passer au contenu

Test : L’EOS 50D, reflex expert de Canon, est un excellent millésime

Performant et bien pensé, l’EOS 50D est un très bon boîtier. Mais ses 15 Mpix font du bruit en hautes sensibilités.

L'avis de 01net.com

Canon EOS 50D

Les plus

  • + Capteur généreux
  • + Mode haute sensibilité 12800 ISO
  • + Nouveau processeur de traitement d'images
  • + Accessoires du 40D compatibles

Les moins

  • - Seulement 9 collimateurs

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/12/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Canon EOS 50D

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 15.1 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Canon EOS 50D : la promesse

Comme nous l’avons vu dans notre actualité, le 50D marque le passage d’un cap parrapport au 40D. Cinquante pour cent de pixels en plus, un mode dedétection des poussières, des sensibilités revu à la hausse, ils’annonçait comme un Godzilla, une réponse musclée à la concurrence,rude, de Nikon et des «petits» acteurs (Pentax, Sony, etc.). Il estpassé entre nos mains, découvrez avec nous ce qu’il a dans les tripes…

Canon EOS 50D : la réalité

Ce qu’il a dans le ventre
Nouveau processeur, nouveau
capteur: si la carrosserie n’a pas beaucoup changé, le moteur a été
revu, lui, de fond en comble. Avec cependant un impact limité sur
l’utilisateur puisque le nombre de clichés par seconde est presque le
même (6,3 images/seconde en Jpeg) et une prise en main similaire.
Le Digic IV apporte en revanche une puissance de traitement
impressionnante puisque la bête shootant en 15 Mpix, ce sont des gros
clichés de 20 Mo qu’il génère en RAW. Et les sensibilités atteintes
sont impressionnantes sur le papier: 12800 ISO ! Pour un capteur de
format APS-C c’est techniquement impressionnant, mais dans les faits,
tout n’est pas aussi rose.

La limite de la course aux pixels

Ses 15 mégapixels, ce 50D les paye. En pleine lumière, pas de soucis,
les images sont très belles, plus définies que celles de son ancêtre.
En revanche, les pixels sont un peu moins précis qu’avec un 40D,
recevant moins de lumière. Et c’est là que le capteur commence à
montrer ses limites: si à 1600 ISO les résultats sont bons, dans les
hautes sensibilités (3200 et 6400) les résultats sont les mêmes voire
un peu inférieurs à ceux du 40D. On ne parle même pas du mode 12800
ISO, qui crache comme un lama.
Bien sûr on ne travaille pas tous les jours à ces sensibilités et le
50D est au moins aussi bon voir meilleur que le 40D jusqu’à 1600 ISO.
Les limites sont aussi bien la quantité de lumière qu’une optique est
capable d’envoyer au capteur que la sensibilité de celui-ci. Avec une
densité de photosites 50% supérieure à celle de son aïeul le travail
est plutôt bon, mais il va falloir songer à améliorer les photosites
plus que leur densité. Dans les hautes sensibilités, l’avantage est
très clairement à Nikon.

Les raffinements de cette nouvelle mouture

L’écran de ce 50D est une excellente surprise. D’une taille de 7,6 cm
de diagonale, il affiche un vrai mode VGA (640×480 pixels) et se révèle
très lumineux. En revanche, comme pour l’ensemble des gammes grand
public/expert, l’écran n’est pas protégé comme ceux des Nikon et c’est
dommage: le risque de rayure en déplacement est élevé.
On apprécie ensuite l’accès rapide au mode de visée directe en pressant
le bouton d’impression directe, inactif tant qu’on ne l’a pas relié à
une imprimante.
On cite ensuite l’accès direct à deux modes personnalisés (C1 et C2)
sur la roue de sélecteur de mode, la sortie mini HMDI ou le mode
créatif dédié aux débutants, qui offre une prise en main facilité de
l’appareil.

Un mode silencieux pour les amateurs de photo animalière
Ce
50D dispose est déjà relativement discret par nature, mais il dispose
en outre d’un mode encore plus silencieux en visée directe (Lliveview):
le miroir étant alors relevé, seul l’obturateur fait encore du bruit et
c’est bien tout. Si cela n’aidera vraisemblablement pas les
photographes de rue plus que cela, les photographes de nature qui
restent des heures à l’affût, pourrait apprécier ne pas avoir à bouger
après déclenchement.

Nouveau mode RAW, correction automatique d’objectifs
En plus du mode RAW qui délivre le fichier brut du capteur, vierge de
toute «interprétation», de toute compression Jpeg, le 50D livre un mode
sRAW (1 et 2) qui diminue la définition du capteur. Cela peut tout à
fait convenir à des photographes sportifs par exemple, qui n’ont pas
besoin des 15 Mpix mais veulent conserver les capacités de
développement du RAW.
Le logiciel interne de l’appareil offre un réel plus: la correction du
vignettage et de la mise au point de certaines optiques (Canon of course)
préenregistrées. Concrètement, cela permet de tirer la quintessence de
l’EF-S 17-55 mm f=2.8, excellente optique au demeurant, mais qui
vignette un peu à 17 mm (eq. 28 mm en 24×36) et ce, sans
post-traitement.

Une partie logicielle fournie
Dernier bon point: la partie logicielle est fournie et intéressante. On retrouve toujours DPP (Digital Photo Professional),
qui sert à éditer les fichiers RAW si on n’a pas de logiciel dédié tel
que Lightroom, Bible ou autre, et Zoom Browser qui est un logiciel
assez performant pour lire et traiter ses images. Si ces deux logiciels
sont à des kilomètres d’un Capture NX2 de Nikon, ils ont l’avantage
d’être gratuits! L’autre partie logicielle soignée est EOS Utility, qui
permet un pilotage de l’appareil depuis son ordinateur. Idéal pour la
photo de studio.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.