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Test : HP Envy 15, un PC puissant et autonome à l’écran perfectible

Ce PC portable Envy 15-ae007nf signé HP loupe le coche de peu. Avec une dalle mate Full HD plus lumineuse et plus contrastée, il aurait raflé la note maximale.

L'avis de 01net.com

hp Envy 15-ae007nf

Performances

1 / 5

Mobilité

2 / 5

Affichage

1.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 03/08/2015

Voir le verdict

Fiche technique

hp Envy 15-ae007nf

Processeur Intel Core i7-5500U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 950M
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hp Envy 15-ae007nf : la promesse

Parmi les machines HP de la rentrée figure l’Envy 15-ae007nf, un PC portable haut de gamme équipé d’un écran 15,6 pouces. Suivant les versions, les configurations embarquées varient mais l’écran Full HD mat demeure, tout comme le boîtier, plutôt soigné. L’un des meilleurs PC de la rentrée ?

hp Envy 15-ae007nf : la réalité

Depuis le dernier représentant de la gamme Envy passé entre nos mains, HP a retravaillé sa copie. Le constructeur américain fait évoluer les lignes de son poulain, avec de beaux arrondis et quelques courbes assez séduisantes, notamment au niveau de la base de l’écran. Et, tout comme Asus et son Zenbook UX501 ou encore le XPS 15 de Dell, HP opte pour de belles matières pour le boîtier. On trouve ainsi de l’aluminium anodisé sur le capot de l’écran et le plateau du clavier.

Clavier qui est d’ailleurs très agréable à l’usage, de très bonne facture et, surtout, rétroéclairé. Quant au touchpad, il dispose d’une belle surface de glisse, qui interprète les manipulations multi-doigts de Windows 8.1 (et donc de Windows 10) à la perfection. A condition, toutefois, de prendre du temps pour bien régler le pilote.

HP Envy 15 : l’ergonomie soignée

Tout en aluminium ? Pas tout à fait. La partie inférieure du PC est constituée essentiellement de plastique, tout comme les contours de l’écran qui d’ailleurs auraient mérité d’être plus fins. En revanche, HP a eu la bonne idée de placer deux petits patins sur l’arrière de la charnière de l’écran qui, lorsque ce dernier s’ouvre, se chargent de surélever et d’incliner le reste de la machine vers l’avant.

Pour le reste, l’épaisseur du boîtier de 2,6 cm demeure dans les standards du format 15,6 pouces. Le poids, quant à lui, dépasse très légèrement 2,4 kilos. Et bien que certains trouveront que cette bestiole n’est pas foncièrement ultraportable, force est de constater qu’elle peut quand même se glisser dans un sac à dos, sans trop de mal, le temps d’un (long) voyage en train car l’autonomie est au rendez-vous.

Endurant ce grand PC !

Nous sommes formels, l’Envy 15 est un coureur de demi-fond : il tient presque 6 h 30 minutes en lecture vidéo continue, luminosité de l’écran au maximum. Lorsqu’on réduit cette dernière et qu’on lance notre test d’autonomie « polyvalente » qui, rappelons-le, mélange de la navigation, de la bureautique, de la vidéo et de la photo, l’appareil ne flanche qu’après 4 h 40 minutes. Et ces bons scores d’endurance s’expliquent tant par la faible consommation électrique des composants (71 watts maximum) que par la présence de la technologie Optimus de Nvidia.

Beaucoup de bureautique, de surf, de multimédia et même de la 3D

Afin que l’Envy 15 soit le plus polyvalent possible, HP l’équipe d’un processeur Intel Core i7-5500U de la famille Broadwell-U, cadencé à 2,4 GHz et de 8 Go de mémoire. C’est suffisant pour faire tourner 90% des applis et, bien entendu, Windows 8.1. D’ailleurs, ce dernier est installé sur un SSD, qui en plus d’être de bonne taille (256 Go) est – aussi – vraiment rapide.

Pour le stockage pur et dur, un disque dur de 1 To est aussi de la partie. Et si cela ne suffit pas, en devissant le dessous de la machine, on découvre un emplacement de mémoire DDR3 libre, ainsi qu’un accès au disque dur et au SSD (au format M.2).

Enfin, une carte graphique Nvidia GeForce GTX 950M en charge d’afficher des jeux. Car, bien que ce ne soit pas une machine gaming, l’Envy 15 peut quand même s’aventurer sur les sentiers de la 3D. En Full HD (1920 par 1080 pixels), tous les détails au maximum, la configuration arrive à générer entre 40 et 66 images par seconde dans tous nos jeux de test.

Pour atteindre la barre « psychologique » des 100 images par seconde, alliant rendu optimal et fluidité maximale, il faut accepter d’abaisser la résolution de l’écran en 1600 par 900 pixels minimum. En clair, pour jouer occasionnellement (et pas à fond) à certains jeux costauds (The Witcher 3) ou plus régulièrement à des titres moins gourmands comme Heroes of The Storm, DoTA 2 ou Counter-Strike : GO, c’est tout bon.

Un écran mat trop sombre

La dalle mate est la bienvenue sur un ordinateur de ce type car elle fait barage aux reflets lumineux. En outre, elle évacue le tactile de l’équation, ce qui est plutôt à notre goût. Toutefois, on regrette que la dalle Full HD soit de type TN (Twisted Nematic), connue pour avoir des angles de vision assez fermés et des rendus de couleurs pas toujours justes. Il faut du coup veiller à bien incliner l’écran en fonction de sa propre position sinon l’œil perçoit les teintes trop claires ou contrastées à l’extrême, et d’importantes zones d’ombre.

Pour 1300 euros, on s’attendait plutôt à une dalle de type IPS. Mais il n’en est rien et notre déception est d’autant plus grande que la qualité technique de la dalle embarquée n’est pas exceptionnelle. La luminosité est tout juste passable (233 cd/m2) et le taux de contraste passe les tests au ras des pâquerettes (803:1). A titre de comparaison, l’Asus UX501 (et sa dalle IPS), vendu le même prix il y a quelques mois, faisait globalement mieux. Et ce, malgré des valeurs de luminosité et de contraste très proches de celles de l’Envy.

HP troque Beats contre Bang&Olufsen

En revanche, l’UX501 et le HP Envy 15 partagent le même partenaire pour l’audio : Bang & Olufsen. Si le premier utilise la technologie de traitement sonore ICE Power, HP semble préférer les petites enceintes élaborées par ce dernier. On en dénombre quatre dans la machine, en plus d’un double petit caisson de basse. De quoi s’en mettre plein les tympans ?

Pas vraiment. Peu de dynamique, scène acoustique ultra compacte, son froid, bref, pas l’idéal pour profiter pleinement d’un live des Floyd par exemple. Et, pour le cinéma, ce n’est guère mieux. Port d’un bon casque audio chaudement recommandé pour le multimédia !

A noter, ce mini kit audio ne délivre son plein potentiel qu’une fois la surcouche logicielle activée. D’ailleurs, au passage, on remarquera les très fortes similitudes entre les interfaces de cette dernière et celle qu’utilisait HP avec les enceintes Beats.

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