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2. Se connecter à l’extérieur

En dehors de chez vous, vous pouvez profiter du réseau Wi-Fi d’un ami ou vous connecter sur un point d’accès public appelé aussi hotspot. Quelques réglages suffisent.

Les différents types de points d’accès

Si vous vous connectez chez un ami ayant installé un réseau sans fil, votre PC détectera automatiquement ce réseau et vous pourrez y surfer librement. Tout au plus devrez-vous lui demander sa clé WEP au cas où il a crypté son réseau. Si vous êtes à l’extérieur ou dans un lieu public, vous utiliserez un hotspot, un terme qui désigne les points d’accès publics, ouverts et non sécurisés. Dans ce cas, attention ! Obtenir le message ‘ Connecté ‘ lors de la sélection d’un réseau ne vous garantit pas que vous pouvez surfer sur le Web ! En effet, ce message indique simplement que vous êtes connecté… au routeur du hotspot. Certains hotspots ne donnent accès qu’à la page d’accueil du site ou de l’entreprise où vous vous trouvez (hôtel, aéroport…) : impossible de surfer librement. Pour accéder au Web, vous devrez souvent saisir une clé d’activation (à ne pas confondre avec la clé WEP) sur le page du site. Vous payez alors proportionnellement à la durée de votre connexion. En lançant votre navigateur, vous obtiendrez immédiatement une page d’information vous permettant de savoir comment payer cette taxe (généralement par carte bancaire). Les FAI ont noué des partenariats avec des réseaux de hotspots, permettant à leurs abonnés d’y surfer à bas coût, voire gratuitement pour quelques heures par mois. Heureusement, certains hotspots sont gratuits : vous les trouverez généralement dans les cafés et les restaurants (il vous faudra parfois demander le code d’accès au comptoir), ou dans des lieux publics.

Les sites annuaires de hotspots

Comme la portée d’une connexion Wi-Fi est limitée à quelques dizaines de mètres, vous avez tout intérêt à rechercher les hotspots d’une ville ou d’un quartier avant de vous y rendre. Pour cela, il existe des annuaires en ligne, qui regroupent à la fois les accès gratuits et payants et en indiquent assez clairement les conditions d’utilisation. Les principaux sites sont www.jiwire.com
(voir écran 1) ?” vous pouvez y télécharger JiWire Portable Hotspot Locator, un logiciel gratuit permettant une consultation hors ligne de la base ?”, www.w-link.org, www.annuairewifi.net et www.free-hotspot.com. Pour surfer gratuitement, sachez qu’il existe des associations de particuliers dans de nombreuses villes qui offrent une partie de leur connexion ADSL. Vous pouvez les retrouver sur www.wireless-fr.org. Dans Paris, 400 bornes sont en accès gratuit dans les jardins, mairies, bibliothèques ou encore musées de la ville (ces hotspots se nomment Paris-Wi-Fi_numéroXXX, et fonctionnement de 7 heures à 23 heures. Vous pouvez les retrouver sur www.paris.fr/portail/Economie/Portal.lut?page_id=7799
(voir écran 2). Enfin, avant de vous rendre dans un hôtel ou un café, vérifiez s’il est connecté en Wi-Fi en consultant les liens suivants : www.wistro.fr, www.hotcafe.fr, www.mcdonalds.fr, www.noodo-wifi.com, www.annuairewifi.net, www.hotel-bb.com, www.roi-soleil.com, www.meteor-wifi.com, www.orange-wifi.com ou www.ozone.net.

Les réseaux communautaires Fon

Fon est une communauté visant à rendre le Wi-Fi universel et gratuit… à condition que vous en soyez membre. Les ‘ Foneros ‘ sont des particuliers qui ont installé, à leur domicile, un routeur sans fil utilisant le logiciel de hotspot de Fon. Ils partagent ainsi volontairement leur connexion ADSL avec les autres Foneros gratuitement. Si vous disposez d’une Neuf Box, il vous suffit d’un clic pour activer, sur celle-ci, la fonction Fon. Vous trouverez tous les points d’accès Fon sur www.fon.com
(voir écran). Ces points sont très nombreux, même en dehors de France. Toutefois, leur portée est souvent plus limitée que celle des hotspots payants. Les fournisseurs Neuf et Orange sont en train de développer des systèmes similaires pour leurs abonnés.

Hotspots payants : pensez à vous déconnecter !

Sur certains hotspots, vous payez, en utilisant votre carte de crédit, un forfait qui vous permet de surfer pendant une durée déterminée, par exemple une heure. Mais attention au piège ! Si vous interrompez temporairement votre connexion, ne vous contentez pas de fermer votre navigateur, voire d’éteindre votre portable. Car le ‘ compteur ‘ continuera à tourner. Pour éviter de consommer inutilement le temps que vous avez acheté, fermez votre navigateur et ouvrez-le de nouveau : vous accéderez alors à la page de gestion du hotspot (différente pour chacun). C’est là, et là seulement, que vous pouvez interrompre votre connexion en cliquant sur le bouton Déconnecter (ou un initulé similaire approchant).

Réseaux publics et sécurité

Attention, la plupart des points d’accès sont mal protégés contre la lecture, par un tiers, du contenu de vos communications. De même, rien n’empêche techniquement celui qui possède le point d’accès de prendre connaissance de celles-ci. Heureusement, les pages Web sécurisées (celles dont l’adresse commence par https) permettent de garantir un très bon niveau de cryptage ; assurez-vous donc d’utiliser systématiquement des formulaires en https lorsque vous devez indiquer un mot de passe ou transmettre une donnée confidentielle. La plupart des messageries en ligne disposent de cette option. En cas de doute, vous pouvez toujours utiliser le site https://www.mail2web.com et cliquer sur le lien Secure Login. Vous pourrez y lire vos messages, de manière sécurisée, quel que soit votre FAI (voir écran).

Quelques gadgets pour gagner du temps

Si vous êtes souvent à la recherche de la meilleure connexion, quelques outils peuvent vous faire gagner un temps précieux. Tout d’abord, si vous avez la chance de posséder une carte Wi-Fi disposant d’une antenne dévissable, vous pouvez alors remplacer celle-ci par une autre, plus performante.Les constructeurs D-Link et Netgear, par exemple, proposent plusieurs antennes compatibles avec leurs produits, permettant d’améliorer sensiblement le débit ou la portée du signal. Le modèle ANT24-0600, par exemple, coûte 36 euros. Pratique pour ne pas avoir à se mettre au pied de la borne.Si vous voulez chercher un hotspot sans pour autant allumer votre ordinateur, il existe quelques détecteurs de la taille d’un porte-clés, dont les coûts s’échelonnent généralement de 15 à 50 euros. Si leur utilisation est intéressante dans des zones où les hotspots sont peu nombreux, ces outils sont, en revanche, totalement inutilisables dans les grandes agglomérations (voir photo). Enfin, si vous disposez d’un organiseur, installez WiFiFoFum, un logiciel gratuit disponible à l’adresse www.aspecto-software.com
(voir écran). Il affiche sous forme d’écran radar, la liste des hotspots les plus proches de vous.

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Stéphane Darget