Passer au contenu

Vent de panique

Le plongeon des valeurs high tech se poursuit. Les valeurs défensives ne résistent plus et l’ensemble du CAC 40 est dans le rouge.

Un vent de panique commence à gagner les opérateurs. Toutes les places de marché étaient dans le rouge aujourd’hui et aucun nouvelle ne semblaient pouvoir rassurer les investisseurs. Le Nouveau Marché recule de 7,79 %, soit plus de 17 % en cinq jours. L’indice IT-CAC 50 plonge de 6,02 %. Le CAC 40 rend 3,96 %.STMicroelectronics a entamé la journée à la baisse, puis s’est repris à l’annonce du versement d’un dividende de 0,04 dollar. Le titre a fini la journée en légère progression de 0,64 %, prouvant que la moindre bonne nouvelle, même minimaliste, constituait un bon argument de placement. Le fait est d’autant plus remarquable que STMicroelectronics est la seule valeur du CAC 40 (avec Alstom passé dans le vert in extremis) a avoir terminé à la hausse.Ni les résultats de France Télécom, ni ceux de Wanadoo, n’ont réellement convaincu. Le titre de l’ISP a gagné 2,2 % à la clôture, tout en annonçant des pertes de 102 millions d’euros. De son côté, l’opérateur, qui recule de 3,18 %, a fait peur aux analystes en révélant que sa dette, qui se monte désormais à 61 milliards d’euros, avait quadruplé. Le bénéfice net s’élève à 3,66 milliards d’euros. Cependant, le résultat brut d’exploitation des services voix en France est en recul à 8,14 milliards d’euros, contre 8,43 l’année dernière, preuve que la manne de l’opérateur historique français commence à se tarir.Pour se désendetter, l’opérateur promet de faire des économies et de vendre des actifs, dont les 11 % détenus dans STMicroelectronics.La relative bonne nouvelle est venue de Netgem, qui vient d’annoncer un accord avec Grundig pour l’intégration de sa plate-forme de télévision intégrative dans les décodeurs du groupe Allemand. Le titre a bondi jusquà 10 euros, pour finir à 9,02 euros, en hausse de seulement 2,5 %.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


David Prud'homme