Les deux tiers des Français considèrent la santé comme leur préoccupation principale, au même titre que le pouvoir d’achat. S’ils ne sont pas encore prêts à consulter leur médecin sur Internet, ils font confiance à la Toile pour s’informer. C’est ce qu’ont montré deux sondages, réalisés par TNS Sofres et Doctissimo, en ce début de printemps 2013. Un Français sur deux a en effet utilisé Internet pour chercher des informations médicales ou pour échanger avec d’autres internautes sur un sujet santé.
Les recherches portent principalement sur une maladie ou un problème de santé (92 %) et dans plus de la moitié des cas elles concernent les maladies graves (cancer, diabète…). Elles s’orientent également vers les traitements et les médicaments (63 %). Par ailleurs, 56 % des internautes santé vont sur le Web pour trouver les coordonnées d’un médecin ou d’un hôpital.
Globalement, les internautes trouvent que les informations récupérées sur Internet sont claires et leurs permettent de mieux prendre en charge leur santé (61 %) et rendent la relation médecin-patient plus compréhensible (63 %).
Les internautes les plus assidus au « Web santé » sont des personnes atteintes de maladies chroniques (77 %). En plus d’informations, c’est un contact avec d’autres malades et/ou des conseils que ces internautes recherchent. Ils se connectent en majorité sur des sites spécialisés (92 %) comme Doctissimo ou Santémédecine.net, mais aussi sur des sites encyclopédiques ou d’associations.
Mais cette pratique ne séduit que la moitié des Français. Parmi les principales raisons citées par les non utilisateurs du « Web santé » figurent le fait qu’ils ne parlent de ce sujet qu’avec leur médecin ou leur pharmacien (54 %), le fait qu’ils n’aient pas le réflexe Internet pour les questions de santé (25 %) mais également des raisons liées à la fracture numérique (21 % des Français ne sont pas connectés).
Dernier enseignement de ces enquêtes, si les 49 % des Français ayant déjà utilisé Internet pour rechercher des informations médicales ou sur la santé ou pour échanger autour du sujet se sont servis d’un ordinateur fixe, en ce début d’année 2013, ils sont également 28 % à avoir un usage mobile de la santé, que se soit via un smartphone ou une tablette.
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