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Test MacBook Pro 15 pouces 2014 : plus puissant que le précédent, moins autonome

Toujours aussi séduisant, le nouveau portable professionnel d’Apple renforce puissance et vitesse sous Mac OS X. Le portrait est hélas moins séduisant sous Windows.

Entre les MacBook Pro Retina sortis en novembre 2013 et ceux présentés au cœur de l’été 2014, les différences sont mineures. La quantité de mémoire vive a été augmentée sur les modèles d’entrée de gamme et Apple a sélectionné la deuxième génération de processeurs Haswell, donnée pour être plus performante et encore plus économe en énergie. On ne s’attend donc pas à une révolution en l’espèce, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise ou d’un gain en puissance toujours le bienvenu.

Une conception inchangée

Le design de l’ensemble est inchangé, toujours aussi bien maîtrisé et la finition est évidemment impeccable. Le MacBook Pro 15 pouces Retina que nous avons testé, est aussi silencieux que le précédent avec un maximum mesuré à 44 dB, y compris quand on le pousse dans ses retranchements et qu’il ventile. La dalle Retina, elle, est toujours aussi épatante et confortable, pour travailler, lire et écrire, éditer des photos ou monter des vidéos. La connectique est riche et sans grand défaut, même si on pourra toujours regretter l’absence d’un port eSata. Enfin, dernier point en forme de rappel, il est essentiel de vous assurer que vous avez opté pour la quantité de mémoire vive et le processeur que vous souhaitez utiliser car les MacBook Pro sont pensés pour être compacts… mais pas évolutifs. Comme c’était déjà le cas pour la génération précédente, la mémoire est soudée sur la carte mère et rien n’est changeable facilement. Si vous pensez que vos besoins vont évoluer, mieux vaut prévoir un peu large… En l’occurrence, le modèle testé embarque 16 Go de mémoire vive, ce qui est le maximum.

Une autonomie en baisse

Le nouveau processeur Intel est censé consommer moins d’énergie. Nous avons relevé une très légère baisse quand le MacBook Pro est au repos, en revanche, le pic de consommation semble être le même, à 91 Watts. L’autonomie mesurée sur ce modèle est d’ailleurs moins bonne que celle obtenue avec son homologue en novembre dernier. Ce dernier avait tenu presque 6h35, tandis que celui-ci a rendu l’âme au bout de 5h10 sous Mac OS X et 4h20 sous Windows 8. Une contre-performance qu’on ne s’explique pas mais que nous avons constaté à deux reprises.

Windows à la peine

Dans un même esprit, les tests sous Windows sont, eux, systématiquement en deçà de ceux affichés par le MacBook Pro sorti en 2013. La différence n’est jamais énorme, toujours minime, mais il n’en est pas moins qu’il y a là une tendance indéniable.

3DMark Vantage aboutit ainsi à un score de 11038 contre 11534 en 2013. Le processeur n’est pas le seul à apparemment marquer le pas, la partie graphique aussi semble moins performante. Nos tests avec Dirt 3, jeu vieillissant, affiche environ 15% d’images par seconde en moins sur la nouvelle génération de MacBook Pro. Un baisse de forme sous Windows qui ne nous a pas empêché de faire tourner Batman Arkham City sans problème, sous Mac OS X… Bizarre.
Une bizarrerie qu’il est difficile d’expliquer. Sauf à mettre cela sur le compte d’un manque d’optimisation des pilotes fournis pour Windows – peut-être dû aux difficultés d’installation systématiques liées à Boot Camp.

Des performances solides sous Mac OS X

Car cette baisse de régime ne semble pas affecter Mac OS X. Les résultats affichent au pire un résultat identique, au mieux une progression. Ainsi, avec l’outil de tests multi-plate-forme Geekbench, exécuté sous Mac OS X, le MacBook Pro 15 pouces Retina 2014 affiche des performances supérieures à son prédécesseur : 14313 points contre 13622. Nos différents tests confirment que le disque Flash est toujours aussi performant avec des pointes stables en écriture à 712,5 Mo/s et une vitesse en lecture, un peu plus rapide, naturellement, à 731,2 Mo/s.

Avec des tests d’usage – au cours desquels on fait exécuter des « tâches réelles » à des logiciels comme Photoshop, Garageband ou encore Word, on relève des mesures identiques ou légèrement supérieures, assurant suffisamment de puissance pour tous les usages grand publics et pour les principaux usages professionnels : édition de photos, de vidés, PAO, etc.

Ainsi, l’application de plusieurs filtres scriptés au sein de Photoshop s’est effectué environ 5% plus rapidement. Un gain léger, mais toujours bon à prendre. Surtout quand on constate la même accélération avec HandBrake, par exemple.

Le meilleur d’un seul monde

Mal aimé par Windows, dont Apple semble se désintéresser – il suffit de galérer avec Boot Camp pour s’en persuader –, le nouveau MacBook Pro Retina 15 pouces (Core i7 2,5 GHz et 16 Go de Ram), que nous avons testé, opère avec efficacité et discrétion sous Mac OS X. Il ne dément pas son lignage et s’avère une excellente machine pour ceux qui n’ont pas la besoin de la puissance d’un Mac Pro et doivent pouvoir travailler sérieusement partout. Tout cela pour 100 euros de moins qu’en fin d’année dernière.

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La fiche technique détaillé du MacBook Pro 15 pouces Core i7 2,5 GHz

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Pierre Fontaine