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Sonic, nouvel héraut de la publicité comparative

L’éditeur de SonicMQ, un bus applicatif Java, veut supprimer les restrictions empêchant la publication de tests de performance.

‘ Ouvrez les kimonos. ‘ Cet appel, publié par Sonic Software, n’est pas à destination d’un club de judo échangiste, mais à celle des éditeurs de tous poils. Par cette bravade,
l’éditeur de SonicMQ veut seulement mettre à nu les performances des logiciels utilisés dans les processus d’intégration d’applications.Sonic prétend en effet que les licences logicielles de la plupart des éditeurs contiennent des clauses interdisant la publication de résultats de benchmarks ?” que ceux-ci soient effectués en entreprise ou par des concurrents. Il
affirme pour sa part avoir supprimé la dernière feuille de vigne dont étaient parées ses licences. A savoir, l’obtention d’une autorisation écrite avant publication desdits tests.

Une réponse à Tibco

L’éditeur invite juste les prospects à vérifier sur son site que les tests de performance le mentionnant se réfèrent bien à la dernière version de ses produits. Cette offensive marketing ne vient pas que d’un désir de
transparence, mais constitue surtout une réponse à des démêlés judiciaires avec Tibco Software.Dès le 29 août, ce dernier a en effet demandé à la cour de Californie d’empêcher la diffusion du benchmark de bus applicatifs ‘ JMS Performance Comparison : SonicMQ vs. TIBCO Enterprise for
JMS ‘
publié en juin par Jahming Technologies, un éditeur d’outils open source de tests de performance. Benchmark commandé par Sonic et exhibé sur son propre site. Au vu des résultats, on comprend que Tibco
n’ait pas envie de les voir dévoilés, d’autant que l’origine des tests ne garantit pas leur impartialité.Preuve en est le précédent effeuillage de Sonic. En décembre 2001, il avait fait préparer par le même Jahming Technologies une évaluation des performances de la version 4 de son middleware orienté message et de IBM MQSeries 5.2. Inutile
de préciser que la comparaison s’était avérée peu flatteuse pour Big Blue. La publicité autour de cette querelle est donc un bon moyen de mettre les utilisateurs du côté de Sonic. D’autant que la cour de Californie a refusé à Tibco sa
première demande d’interdiction, permettant ainsi à Sonic de jouer les vierges effarouchées.

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Renaud Edouard