Réunion au sommet sur la carte à puce
La secrétaire d'Etat à la Consommation, Marylise Lebranchu a réuni mardi 4 avril les acteurs du marché de la carte à puce. Résultat : la création de deux groupes de travail.
La montagne a accouché d'une souris. La réunion au sommet qui réunissait la fine fleur du milieu de la carte à puce a eu pour seul résultat concret la création de deux groupes de travail. Ils seront chargés d'étudier " la sécurisation des paiements en ligne ", et " le rythme de migration des cartes bleues vers plus de sécurité ".Après la tempête médiatique de ces dernières semaines (affaire Humpich, diffusion d'algorithmes sur Internet), les responsables du GIE cartes bancaires (GIE CB) entendaient calmer le jeu. Opération réussie après les déclarations rassurantes de Marylise Lebranchu qui affirmait hier soir qu'il valait mieux avoir dans sa poche une carte à puce plutôt que tout autre moyen de paiement.De fait, le taux de fraude à la carte à puce ne représenterait aujourd'hui, selon le GIE CB, que 0,02 % (soit 178 millions de francs par an). Un chiffre contesté par l'Association force ouvrière consommateurs (Afoc), pour qui les dérapages seraient dix-sept fois plus fréquents. Quoi qu'il en soit, la question de la sécurité des paiements reste posée, la mise à niveau du système reste plus que jamais d'actualité.
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