Passer au contenu

Renater, troisième génération

La troisième génération de Renater, réseau reliant plusieurs laboratoires de recherche et universités, vient d’être lancée. Principales innovations : une infrastructure plus maillée, l’apparition d’IPv6 et des débits atteignant 2,5 Gbit/s.

“Plus de débits, plus de connectivité, plus de services.” Tel est le nouveau Renater 3, résumé en quelques mots par Ketty Schwartz, directeur de la recherche au ministère délégué de la Recherche et des Nouvelles Technologies. Consacrée à l’enseignement et à la recherche, la troisième génération du réseau national s’appuie désormais sur une infrastructure maillée reliant plus de 600 sites.

L’infrastructure nationale de Télécom Développement

Doté de boucles fédératrices à 2,5 Gbit/s et de liaisons régionales à 622 Mbit/s, Renater repose sur l’infrastructure nationale de Télécom Développement (opérateur commun à Cegetel et à la SNCF, contrôlé par ce dernier), qui a remporté l’appel d’offres face à France Télécom, entre autres. Le tout, orchestré par l’intégrateur CS sur la base de routeurs Cisco, utilise le protocole de routage IPv4, mais est paré pour passer à IPv6, selon le directeur du GIP Renater, Dany VanDromme.Enfin, Renater est lié à Sfinx (n?”ud pour la communication internet en France [500 Mbit/s]), à Géant (infrastructure d’interconnexion des réseaux européens pour la recherche et l’éducation), à Star Tap (n?”ud de communication scientifique nord-américain [155 Mbit/s]) et aux réseaux de recherche de la zone Asie-Pacifique (20 Mbit/s).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frédéric Simottel