Notre dossier spécial de cette semaine sur les logiciels pare-feu me rappelle une anomalie dont je m’étais promis de vous entretenir : l’interdiction du partage de connexion par certains opérateurs. L’un des intérêts du haut débit est de pouvoir brancher plusieurs micros sur le même modem, avec un seul abonnement. D’ailleurs, les constructeurs de routeurs, matériels professionnels à l’origine, proposent tous des modèles grand public.Or, certains opérateurs ?” AOL, Numéricâble et Noos ?” maintiennent mordicus une interdiction formelle de ce partage. Sur le papier ! Car à Paris, par exemple, plusieurs clients de Noos partageant leur connexion Internet par câble le font au vu et au su des techniciens appelés en cas de problème, sans encourir le moindre reproche. J’aimerais d’ailleurs bien voir ça : un opérateur rompant le contrat parce que deux ou trois micros sont connectés à domicile… pour voir leur client se précipiter vers la concurrence !On nous répondra qu’il s’agit ainsi de se préserver d’une utilisation abusive en entreprise. Mais alors, qu’on le précise dans les contrats ! Faute de quoi, on accrédite l’idée que ces contrats n’ont aucune valeur. Ce qui nest bon ni pour les opérateurs, ni pour les consommateurs.
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