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Oracle termine l’année en fanfare

L’éditeur annonce des résultats records qu’il attribue à sa stratégie du tout-Internet

Au dernier trimestre, notre chiffre d’affaires généré par les applications, hors bases de données, a été supérieur à celui de SAP. Et notre croissance annuelle dans ce secteur d’activité a été de 42 %, contre 4 % pour SAP et – 48 % pour PeopleSoft”, jubile Larry Ellison en annonçant ses résultats pour l’année fiscale 2000, close le 31 mars. Le patron d’Oracle peut pavoiser. À 10,1 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros), le chiffre d’affaires progresse de 15 % et le bénéfice net (2,1 milliards de dollars, 2,2 milliards d’euros) de 61 %. Une réussite que Jimmy Anidjar, directeur général d’Oracle France attribue à la conjoncture, mais surtout à la stratégie de l’entreprise : “Quand, en 1996, Larry Ellison a proposé de réécrire l’ensemble des applications pour les adapter au web, tout le monde était sceptique. Aujourd’hui, nous sommes en avance sur tous nos concurrents, y compris sur les éditeurs de PGI [lire Décision Micro & Réseaux n?’ 430, Ndlr].



Pourtant, Oracle réalise l’essentiel de ses recettes avec ses bases de données ; les applications ne représentent encore que 10 % des ventes, mais croissent très rapidement. En revanche, les services qui atteignaient 50 % du chiffre d’affaires il y a quelques années, sont tombés à 10 %. “Nous préférons laisser les services à valeur ajoutée à nos partenaires pour nous focaliser sur la vente de licences”, explique Jimmy Anidjar.Larry Ellison a parié très tôt sur Internet. Pourtant la croissance d’Oracle est encore fondée essentiellement sur les bases de données, qui constituent près de 80 % de son CA. Mais, au vu de ses parts de marché plus faibles sur les applications, c’est bien là que l’éditeur a le plus de chances de réaliser sa croissance future.

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FLORENCE PUYBAREAU